Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

mercredi 2 mai 2012

Boom Boom Boom

En ce moment, je ne suis pas aidé pour écrire sur ce blog.

Hier, je ne sais pas trop pourquoi, j'étais complétement déglingué, impossible d'aligner trois pensées cohérentes sur la page...

Ce matin, ils ont enfin commencé à travailler sur notre toit, pour réparer les fuites.

Des fuites?

Et oui!

On a beau habiter à Seattle, où il pleut quand même un minimum de 200 jours par an, les entreprises de BTP sont incapables de faire des toits de qualité. Surprenant, non?

Ce qui est marrant c'est que j'en ai parlé à un ami qui m'a dit en gros "Oui, mais les toits c'est difficile à faire". Ce qui m'interlocute (je l'aime ce mot) un tantinet, puisque le toit de la maison de mes grands-parents, qui a 300 ans, ne fuit jamais, et que plus généralement, en vivant 20 ans dans un des départements les plus pluvieux de France, je n'ai jamais vu un toit fuir. Cela contraste singulièrement avec nos deux appartements Seattleites successifs qui ont chacun 'fuit', et ceci parfois même en plein été.

Mais rappelez vous, j'avais écrit des posts au sujet de l'infrastructure US qui est dans un état lamentable. Et bien dans le bâtiment, c'est pareil: le capitalisme est roi, la marge est plus importante que tout, et donc on fait des toits les moins chers possible en espérant que cela suffise.

Ce qui est bien sur complètement idiot. Le toit au dessus de notre appartement fuit tellement (de l'eau gouttant du plafond au milieu du salon suffisamment fort pour me réveiller à plusieurs reprises), qu'il faut tout arracher, enlever l'isolation détrempée, et tout reconstruire... Super les économies.

Et surtout, depuis ce matin, ça tape au marteau au dessus de ma tête et je ne m'entend plus penser. Déjà qu'au repos, j'ai du mal! Raaaaah!

3 commentaires:

  1. N'est-ce pas un toit-terrasse, donc plat ? (avec ou sans terrasse !) Chez nous ce type de construction a toujours posé des problèmes d'étanchéité également. J'en ai fait plusieurs fois les frais (dans tous les sens du terme) et particulièrement dans le Midi de la France où comme chacun sait, la rentabilité est un maître mot et les promoteurs plus véreux qu'ailleurs...

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  2. Marcel Brouillet3 mai 2012 à 01:25

    L'appauvrissement de l'infrastructure et de la qualité des produits/services est clairement une conséquence de l'économie de marché.
    Dans ce contexte, je suis persuadé que le Français est perdant à long terme quand Free entame une guerre des prix dans la téléphonie. Oui, pour l'instant j'économise 30€ à 40€ par mois sur mon abonnement de mobile. Mon coût de téléphonie est passé de 50-60€ à 10-12€ par mois. Oui, je suis chez Free moi aussi. Mais la spirale infernale est amorcée. Les concurrents sont obligés de suivre. Certes, il y avait beaucoup de gras à tailler au couteau, mais une fois le payroll dégraissé il y aura aussi un sérieux coup de frein sur les investissements en matériel de nouvelles générations.
    A cela, beaucoup m'opposent que Free a tiré vers le haut le marché de l'ADSL en France. Certes, mais c'est un cas très spécifique. L'ADSL a pu décoller et être de la qualité qu'on connaît... parce que l'infrastructure sur laquelle il se construit est exceptionnelle. Merci à 50 ans de France Télécom nationale qui n'a pas radiné sur la qualité du cuivre, même pour le hameau le plus isolé de France.
    De la même façon, merci à EDF d'avoir misé sur un réseau homogène de qualité. Aux USA, chaque ville n'a retenu pour son service (tél, électricité, éboueurs, égouts, et autres utilities) que le survivant agonisant d'une lutte sur les prix entre différents acteurs privés. Et une fois la piètre qualité en place et les usagers habitués à un prix bas (qui n'est pas si bas que ça au final), impossible, ou très dur, de remonter la pente.
    Ce que fait Free Mobile consiste à percer une "bulle" de gras. Certes, elle était énorme, et les opérateurs pré-existants auraient du être plus modestes. En perçant cette bulle, Free Mobile apporte une partie de la valeur au particulier. C'est louable dans un premier temps, mais elle profite grandement et s'accapare une belle part de la valeur dégagée par ce percement de bulle. Et cette valeur accaparée va, logiquement, dans la poche de l'actionnaire en question. Je ne dis pas qu'ils le volent ; je ne fais pas de jugement de valeur ; ça deviendrait très subjectif. Je ne crache pas sur la recherche de profit, qu'elle soit par les personnes physiques ou morales. C'est normal qu'il y ait une motivation/carotte pour motiver les actes.
    Mais je voulais juste exposer ce mécanisme, flagrant à mes yeux, d'échange "on vous apporte la téléphonie mobile pas cher" contre ponction d'une partie de la valeur et paupérisation à long terme. On la paie plus cher que notre maigre facture mensuelle, mais à la longue. On bénéficie d'une sorte de crédit sur le futur. Je ne crache sur personne, je suis moi-même client FreeMobile. Je veux juste que les gens s'en rendent compte : il n'y a pas que le particulier qui profite, et il ne profite que dans un premier temps.

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  3. Moi ce qui m'a toujours amuse ce sont les toit des bus qui fuyaient regulierement, et j'ai vu ca dans plusieurs Etats.... etonnant aussi, jamais vu ca en France non plus, et je comprends toujours pas comment c'est possible de faire des bus pas etanche!

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