Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

vendredi 31 juillet 2009

Interdiction de fumer

Un énième paradoxe de ce pays : le pays d’origine de Marlboro est en train de virer fermement anti-cigarette. Et comme toujours ici, l’interdiction se fait un peu dans l’excès, du point de vue d’un européen.

Bon, on ne peut pas fumer dans les bars et dans les lieux publics, ce qui me semble à peu près normal. Par contre, en extérieur, il y a des distances limites, par exemple à partir de dix mètres de la sortie du centre commercial, voir des espaces entiers où l’on n’a pas le droit de fumer, comme par exemple la majorité du parc de l’Université de Washington.


D’autre part, il est très régulièrement interdit de fumer dans les appartements de location. Une raison possible, outre l’aspect nocif, est que les bâtiments sont construit en bois, avec très souvent de la moquette synthétique, et que donc cela permet d’éviter des incendies accidentels.

Le truc assez hallucinant c’est qu’il est surement plus grave de se faire piquer par les flics en train de fumer une clope dans un espace non-fumeur que pisser contre un mur dans la rue.

Bref, il ne fait vraiment pas bon être un fumeur aux US. Ce qui est un peu agaçant, c’est ce besoin de régulation, et le fait que les gens l’acceptent. Je veux dire, en temps que fumeur en France, si nous sommes en extérieur et qu’il y a des non-fumeurs, je vais essayer de ne pas les indisposer et m’écarter en fumant ma clope… C’est de la politesse élémentaire.

Ici, on a tendance à oublier que les gens peuvent être poli même si on ne régule pas, c’est bizarre et énervant. D’autant que l’inverse est vrai : si ce n’est pas interdit, c’est que j’ai le droit de le faire, et donc je le fais à fond.

La loi remplace la politesse et le savoir vivre, et c’est bien dommage, surtout pour un pays qui s’autoproclame le pays de la liberté : paradoxalement, au quotidien, les gens évoluent dans un carcan de règles et de lois beaucoup plus strict qu’en France. En tout cas c'est mon impression.

Peut-être que ce pays étant un patchwork de cultures, c’est nécessaire pour maintenir une cohésion sociale, puisqu’il n’y a pas de « framework » culturel commun du savoir-vivre.

Enfin bref. Précisons un dernier point, j’ai arreté de fumer depuis un mois et j’apprécie pas mal que l’on ne me fume pas dans la tronche. Ce post est donc plutôt impartial.

jeudi 30 juillet 2009

Husky Stadium

Le Husky Stadium est le stade de l'Université de Washington.

Bizarrement, sa forme fait qu'il ne parait pas forcément très grand quand on passe à coté, et en tout cas bien moins grand que le Qwest Field, l'un des deux stades de Downtown Seattle.

J'ai donc voulu vérifier sa taille et au passage comparer avec des stades connus.

Il se trouve que le Husky Stadium a une capacité maximum de 72500 personnes, et que c'est le plus grand stade de l'état.



Pour comparer, le stade de France a une capacité de 80000 places, et le parc des Princes de… 48000.

Un petit fait intéressant, de par sa conformation le Husky Stadium est aussi extrêmement bruyant, 135dB au maximum, soit un avion au décollage, ce qui fait que les caméras vibrent sur place.

Pas mal pour un stade universitaire, non ?

Oh, et la ou il y a des bateaux, c'est la ou on va au canoe :)

mercredi 29 juillet 2009

Flash météo en images



Flash météo

Rapidement, pour faire taire les plaisantins (Serge si tu me lis ;) ) en ce momment il fait 36°C, et c'est quasiment intenable. Heureusement il y a pas mal de vent, et un lac ou on peut se baigner a 15 mins de chez nous.

C'est tout, c'est le flash météo.

Weelchairs everywhere

Un truc me titillait depuis un moment en me promenant dans la rue. J’ai eu un peu de mal à cerner ce que c’était, et puis finalement ça m’est venu.

Il y a des chaises roulantes partout. Etrange.

Est-ce que les Américains ont plus d'handicapés que nous? Plus de blessés de guerre? Plus de gens incapables de se déplacer à cause de l’obésité?

Honnêtement, je n'en sais rien. Pour l'obésité, c'est probable, mais pas à Seattle.

Digression d'ailleurs: à Chicago, dans la rue, on croisait tout le temps des gens obèses. Tout le temps. A Seattle on se croirait plus dans une ville européenne. Et désolé si je suis politiquement incorrect ou quoi que ce soit, mais je ne relate que des faits.

Bref, j'ai cherché des explications sans trop trouver quelque chose de convainquant, et petit à petit une idée à fini par germer dans ma tête.


Ici, tout est fait pour que les handicapés puissent aller partout. Tout les bus ont des rampes d'accès. Tous les bâtiments publics idem. Tous les magasins sont équipés, cf. cette photo d'une cabine d'essayage chez Macy's, ou on voit d'ailleurs aussi que les panneaux sont «sous-titrés » en Braille. Enfin, on voit peut-être pas, mais c'est le cas.



Et si ce n’était pas simplement qu’en France, les gens en chaise roulante restent chez eux tellement nos villes leur sont hostiles? Alors qu’ici ils sont considérés comme des gens à part entière, avec tout ce que cela implique d’efforts pour les intégrer ?

mardi 28 juillet 2009

Powerade 2: La vengeance

Bon, comme parler du Powerade ca nous amène des visites, je vais en remettre une couche :)

Je suis tombé aujourd'hui sur le Powerade ZERO. Ca a immédiatement fait tilt dans ma tête: ZERO = Pas de sucre, donc pas ce gout sucré imonde! Avec un peu de chance c'est la recette (euphémisme pour formule chimique) française, et je serais donc le plus heureux des expats.

Que nenni, ma brave dame. Il y a dans cette saloperie du sucralose à ne pas savoir quoi en faire.

Je cite Wikipedia:
Sucralose is approximately 600 times as sweet as sucrose (table sugar),[2] twice as sweet as saccharin, and 3.3 times as sweet as aspartame. Unlike aspartame, it is stable under heat and over a broad range of pH conditions.
Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, ça veut dire que c'est dégeu, en résumé.

Le point positif (il en faut) est que la bouteille est une petite merveille de design. Et une gourde d'un litre pour 88c, c'est vraiment donné.

Bref Powerade, zero.

Un point sur le traffic

Une fois n'est pas coutume, le sujet du jour c'est ce blog en lui-même.

Je regardais les stats d'accès ce matin, et je vois que l'on commence à avoir des recherches Google.

En revanche, les mots clé utilisés pour accéder au blog ne sont pas forcément ceux que j'attendais.

Parmi les plus normaux ("quoi faire à Seattle") on en trouve quelques uns plus amusants:

  • combien de litre il y a dans du powerade en bouteille
  • quesque un scavenger hunt
  • se garer à seattle
  • powerade en bouteille cest conbien de liter
Si j'avais su que ce blog deviendrais une référence sur la contenance des bouteilles de Powerade...

lundi 27 juillet 2009

Un problème de taille

Comme d’habitude de toute façon, quand on compare les US et la France, la première chose évidente, c’est la différence de taille.

Samedi, nous en avons encore eu un exemple. J’utiliserai l’adjectif marrant en temps normal, mais à la reflexion je ne suis pas bien sûr que cela soit drôle.

Donc, nous sommes passés chez Macy’s, et nous avons trouvé des jeans vraiment très chouettes. Des couleurs magnifiques, des bootcut (je ne sais pas pourquoi on en trouve pas en France, c’est pas à la mode, pff), des coupes sympa, et le tout à des prix défiant toute concurrence, par rapport à Paris en tout cas.

Bref, moi qui pensais galérer pour trouver des fringues décentes ici, et bien je ne m’étais pas trompé, mais pas pour la raison que je pensais.

En effet, on a un problème de taille. J’explique. En fait non la photo va expliquer pour moi.


Et oui ! Ici, le rapport de taille n’est pas le même ! Et donc trouver du bête 32-34 (oui, mesdames, 32 de tour de taille le monsieur, prenez un ticket et mettez vous dans la file), et ben c’est mission impossible :/

A vous les studios!

samedi 25 juillet 2009

Dawgs Car

Un petit post à la suite de celui-ci parce que la coincidence est amusante.

Hier nous revenions de notre session de canoë. Le magasin ou l'on loue les canoë en question est à coté de l'Husky Stadium, le stade de l'Université de Washington.

Et donc chemin faisant, nous avons croisé une répète du "Marching Band" de l'université, ou nous avons pu admirer cette jolie voiture qui nous à beaucoup amusé. Et plein de cheerleaders aussi.


vendredi 24 juillet 2009

Small cars

Je cherchais une manière d'illustrer le fait qu'ici on est vraiment dans le pays de la bagnole, et je l'ai enfin trouvé.

Je suis donc tombé sur ce parking un peu spécial, réservé à des petites voitures. Je vous laisse admirer le panneau et le marquage au sol.



Naïvement, je me suis dis que des petites voitures ça devait être des voitures genre Smart, Clio, Fiat Panda, ou la voiture de Oui-Oui.

Que nenni (comme dirais mon arrière grand-mère) !

Un small car, c’est ça :


Je suis en train de chercher un parking à Big Car pour comparer. Si ca se trouve je vais trouver Optimus Prime garé dedans.

jeudi 23 juillet 2009

En attendant le bus

J’ai pas mal de choses à raconter sur le système de bus de Seattle.

Que du bien, globalement, à part peut-être la tarification qui n’est pas très lisible, ni très avantageuse.

Aujourd’hui, on va commencer par parler des... abribus. Si vous êtes comme moi, normalement vous ne vous êtes jamais posé la question sur comment doit-être foutu un abribus. C’est un abribus, point barre.

Et bien, mesdames et messieurs, non! On peut mieux faire que les abribus standard: ici, les abribus sont en général inversés, comme vous pouvez le voir. Et moi je trouve ca génial : plus d’éclaboussures venant de la route. C’est bête comme chou, mais fallait y penser.


Les esprits chagrins me diront peut-être que c’est à cause du climat pourri de Seattle, et je répondrais, surement, mais à Rouen, c’est pourri aussi et on a jamais pensé à ça.

mercredi 22 juillet 2009

Little miss mailbox

Pour le coup, je ne sais pas comment écrire ce post. Expat, subterranean homesick alien, ET téléphone maison, les gens qui ont eu une expérience d’expat comprendront.

Il y a des moments ou c’est dur, psychologiquement parlant, même si on est pas à plaindre, comme vous avez pu le voir. La ville est super, we got a crib, on s’éclate tout les deux dans notre domaine (la génétique, et la sieste). J’en reparlerais plus tard, j’ai pas assez de recul encore.

Le truc en tout cas, c’est que il y a des choses qui font vraiment plaisir, alors c’est un petit post pour remercier les dingues du colisage, je vais les appeler les Grecs, on se comprend.

C’est de la balle, merci :)



Oh, et l'écharpe déchire vraiment, elle est hallucinante!

On tape pas sa femme, sauf le dimanche

Bon OK, ce n’est pas moi qui ai pris cette photo, je l'ai trouvé au hasard sur le net. Je me sens quand même un peu obligé de la mettre en ligne ^^.



lundi 20 juillet 2009

Ok, ok, on a compris

Dans la série des panneaux amusants, nous sommes passé récemment devant cette porte de chantier particulièrement bardée de panneaux.



On voit assez mal sur la photo prise par mon téléphone, mais en gros chaque panneau que vous voyez sur la cloture est un panneau du genre "Si vous entrez, vous serez poursuivi".

On comprend mieux comment ce pays à pu donner naissance à des courants musicaux contestataires comme au hasard le grunge (né à Seattle au cas ou vous ne suivriez pas). Si j'avais été jeune ici, j'aurais sans doute aussi pété un cable et dit merde à la société.

samedi 18 juillet 2009

Powerade

Ceux qui sont venus au ski avec moi, ou qui ont eu la (mal)chance de passer quelques heures dans ma Clio poussive, connaissent l'un de mes péché mignon: le Powerade. Plus précisément, le Powerade bleu « Ice Storm ». Jamais testé les autres d’ailleurs, le bleu est trop bon, je ne vois pas pourquoi j’en achèterais un autre, cqfd.

Moi qui ne bois des sodas qu’exceptionnellement, voir jamais, j’ai donc une faiblesse pour le Powerade (bleu). Je pourrais en boire des litres d’affilé. Il m’arrive de boire d’autres sodas de façon utilitaire, genre un RedBull avant de m’enfiler 500 kilomètres. De route. Mais le Powerade, c'est vraiment par plaisir.

Le hic, en France, c’est que ca coute 2.5 euros la bouteille de 500mL, et c’est relativement pénible à trouver. Intermarché en vend, si ca peut vous aider.

Le jour où j’ai découvert qu’on vendait ici le Powerade en bidons d’un litre à peut prêt partout, j’ai pris conscience que ce n’était pas de la blague : les U.S sont le plus grand pays du monde.

Quand j’ai réalisé que cela coutais 44 cents la pinte (soit un 0,25 euro la bouteille de 500mL, moins cher que de l’eau, dix fois moins cher qu'en France), j’ai eu un orgasme.


Le hic, c’est que comme tous les sodas, ce n’est pas le Powerade français. Je vous explique.

En France, en gros, on utilise la betterave pour faire du sucre. Cela donne du fructose ou du saccharose, enfin pas du glucose quoi, une molécule plus complexe. Aux U.S ils utilisent le maïs, et obtiennent du glucose pur, qu’ils utilisent dans toute l’industrie alimentaire.

Deux conséquences :

La première c’est que le glucose est extrêmement mauvais pour l’organisme, et d’après certains auteurs, ce glucose industriel spécifique aux US serait l’un des facteurs générant l’épidémie américaine d’obésité. J’en reparlerais si ca vous intéresse.
L’autre conséquence est un gout différent : le glucose est un sucre beaucoup plus… sucré, doux, que le sucre de betterave.

Et donc mon Powerade Bleu américain est un espèce de truc hyper sucré immonde, l'archétype du soda de base que je déteste. Beurk :-/

vendredi 17 juillet 2009

Arcimboldo



Oui, oui encore un post sur la bouffe, mais c’est pour faire plaisir à Carott :)
Voici donc le résultat de nos courses, comme quoi d’ailleurs, on peut vraiment bien manger.

Bref, bref, voilà ton Arcimboldo miss Carrott !



mercredi 15 juillet 2009

Des 2CV en pagaille

Nous sommes donc allés faire un tour à Bastille Day. Franchement, pas grand-chose à en dire, c’était un dimanche pluvieux (je vous vois sourire, alors dites-vous que là je suis en train d’écrire avec juste un caleçon, au soleil, mesdames calmez-vous).

Le festival était donc un peu mort, malheureusement. Comme d'habitude, les groupes sur scène n'étaient pas terribles, pourquoi est ce que tout le monde pense que la musique Française, c'est de l'accordéon? J'aurais bien vu un petit Daft Punk ou Justice, ça aurait un peu plus pété, surtout dans une ville comme Seattle qui est quand-même la Mecque de la musique alternative...

Par contre on est tombé sur ces superbes Citroën. J’aime particulièrement celle avec les plaques custom 2CV6. Apparement c'est un club Seattlite de fans de Citroën.



On a pu aussi manger un pain au chocolat. Bon, ca y ressemble, ca a presque le goût.. Mais c'est pas encore ça. Je ne sais pas comment ça se fait, trop sucré.



dimanche 12 juillet 2009

Génération spontanée?

Nous voulions faire un post sur notre laverie et un heureux événement m’amène à l’écrire plus tôt que prévu.

En effet dans tous les immeubles, il y a une laverie avec plusieurs machines à laver, et des séchoirs automatiques, généralement dans une pièce du sous-sol.

C’est assez pratique dans l’ensemble, peut-être un peu plus cher que de faire sa lessive avec sa propre machine, mais en tout cas bien moins que d’aller à la laverie automatique du coin.

Le truc que nous ne savions pas, c’est qu’apparemment ces machines sont des organismes vivants. Mieux, ce sont des organismes sexués, qui peuvent se reproduire. La preuve en image :



Merci Maman machine à laver ! Maintenant je n’ai plus à sortir de chez moi pour pouvoir acheter un Coca :)

samedi 11 juillet 2009

Un 14 Juillet à Seattle


Quand on vous dit que Seattle est quand-même une ville sympa...

Ce week-end, Seattle fête "Bastille Day", autrement dit, le 14 Juillet. Ok, on est le 11, mais ici comme ce n'est pas férié, obligé de le caser sur un week-end.

Au programme:
- le bal des pompiers

Le bistrot (regardez la photo, c'est à mourir de rire leur idée d'un bistrot)

Et les deux scènes, qui se nomment évidement l'Elysée-Montmartre et l'Olympia.

Plus d'infos sur le site du festival.

On vous raconte plus tard comment c'était.


vendredi 10 juillet 2009

Ouverture d’un compte bancaire : sortez le chrono

Le lendemain de notre arrivée, nous nous sommes précipités à la banque pour ouvrir un compte.

C’est plus ou moins le passage obligé pour toutes les autres démarches, que ca soit trouver un appartement ou prendre un abonnement de téléphone.

Nous sommes donc arrivés à la banque un peu tendus : petit résumé de la situation : nous venons d’arriver, un seul d’entre nous travaille, nous n’avons pas de domicile, pas de téléphone. Si c’est comme en France, on va gentiment se faire envoyer paître. De mémoire, en 2002 quand j’ai ouvert un compte, il fallait deux preuves de domicile, entre autres.

A notre arrivée, un employé vient à notre rencontre pour nous demander ce que nous désirons. Comme nous devons voir un conseiller, il nous emmène vers un espace d’attente, dans des grands fauteuils confortables. Quelques instants plus tard, notre conseiller arrive. Vingt minutes de plus et nous ressortons de la banque, avec un compte à nos deux noms.

L’expérience va se répéter un certain nombre de fois, pour ouvrir une ligne de portable, pour obtenir un compte internet, pour louer un appartement, s’inscrire à la bibliothèque. . . Dans chaque cas, on peut constater deux choses :

  • la priorité absolue est de nous délivrer une qualité de service exemplaire
  • les démarches sont faciles, rapides, et dans l’ensemble exemptes de formalités idiotes et inutiles. Un mot d’ordre : efficacité et rapidité.

Pour comparer je vais vous raconter une tentative d’inscription à la bibliothèque en France.

Je venais d’acheter un appartement en banlieue, et je vais donc m’inscrire à la bibliothèque. Comme partout en France, il faut présenter une preuve de domicile. Comme je n’en ai pas (toutes mes factures sont électroniques, je n’ai pas de téléphone fixe, et je ne suis pas la depuis assez longtemps pour avoir un avis d’imposition ou quoi que ce soit), j’amène le papier écrit pas le notaire qui certifie que j’ai bien acheté l’appartement en question. En gros, c’est un acte de propriété quoi, on peut difficilement faire mieux.

La bibliothécaire m’a proprement rembarré sous motif que cela ne faisait pas partie de la liste des pièces autorisées ! Il a fallu que son chef intervienne pour lui expliquer que bon, ce n’était pas très grave et que ca ferait l’affaire. Bon, cette bibliothécaire particulièrement a un encéphalogramme plat, mais quand même.


Aux US, ca se passe comme ça : j’ouvre un compte en montrant ma pièce d’identité. Mon compte est créé en 5 minutes, d’ailleurs je peux quasiment faire tout moi-même, l’employé vérifie juste mon formulaire. Mon compte est alors limité : je peux emprunter uniquement 5 documents. Je reçois quelques jours plus tard par la poste une carte, que je ramène à la bibliothèque pour débloquer mon compte et le passe en mode illimité (on peut emprunter jusqu’à 100 pièces). Et voilà !

Franchement, il y a vraiment de quoi en prendre de la graine, et la prochaine fois que je vais aller à la poste en France risque de mettre sérieusement mes nerfs à l’épreuve.

Mais on en reparlera peut-être...

jeudi 9 juillet 2009

Un problème d'échelle

Quand nous avons commencé à prendre des renseignements sur Seattle, nous nous sommes surtout intéressés à sa population, pour pouvoir comparer à Paris et ainsi se donner une idée de la taille de la ville.

En gros, Paris, c'est deux millions d’habitants intra-muros, et dix millions en comptant la banlieue. Seattle, c’est 500 000 habitants, trois millions avec la banlieue. Pas de quoi fouetter un canard donc, c’est une ville à taille humaine. Apparemment, le réseau de bus est performant, pas de problème.

Du coup, de France, nous avons vaguement regardé les appartements à louer, en essayant de visualiser sur une carte la proximité des dits appartements par rapport à l’Université de Washington (où ma femme travaille, suivez un peu). Et bien, heureusement que nous n’avons pas loué d’appart’ depuis la France, car on avait un peu oublié de regarder l’échelle de la carte.

La carte ci-dessous est la carte la plus moche que j’ai trouvé. C’est néanmoins la plus lisible et puis elle va avoir le mérite de faire rire ma femme, donc je la garde. Enfin, les noms des quartiers sont lisibles. Pas tous à la bonne place, mais lisibles.



Cette carte donc est une carte de la ville de Seattle, sans la banlieue. Pour vous donner une idée, sur l’axe nord-sud, cette carte est deux fois plus grande que Paris (une quinzaine de km contre 8 pour Paris) et en largeur à peu près grande comme Paris.

Le quartier de l’Université de Washington (où nous vivons) semble relativement petit, pourtant il est à peu près grand comme la ville de Boulogne-Billancourt. Il est en gros possible d'habiter un appartement qui est à 20 minutes à pied d'une ligne de bus importante alors qu'on à l'impression d'habiter dans le bon quartier.

En gros, Seattle et sa banlieue, c’est en fait une agglomération qui fait un peu plus de 100km N-S et entre 50 et 75km de large.

Bref, toujours penser à regarder l’échelle d’une carte.

mardi 7 juillet 2009

Scavenger hunt

- Ce soir, mesdames et messieurs, nous allons apprendre un mot. Ce mot, nous ne le connaissons pas. Ni vous, ni nous.
- Oh le chat, Nianianianiania!!!
- Le mot de ce soir est donc...
- Je ne c'est pas qu'est ce que c'est?
- Scavenger Hunt
- ....

Bon j'avoue je n'ai pas de chute. J'avais vaguement pensé à un truc avec Jabba le Hutt qui voudrait se venger ou quoi, mais c'est pas top.

Bref, pourquoi Scavenger Hunt?

Un des trucs pénible quand on s'expatrie, c'est un peu le sentiment de recommencer à 0.
On part avec une valise (...) et basta.

Même si on est pas spécialement matérialiste, il y a un minimum vital de meubles à avoir, et la facture s'alourdit assez vite, alors il faut trouver des solutions :)

Le truc à savoir dans notre cas, c'est que les étudiants viennent de finir l'année (la semaine dernière). Il y en a donc énormément qui déménagent... Et qui dit déménagement, dit personnes qui se débarrassent de choses.

J'ai donc passé quelques matinées à me promener dans les contre-allées pour faire mon marché.

La pêche est assez miraculeuse, jugez plutot:


Nous avons aussi trouvé un micro-onde, des paniers, un miroir, un suberbe fauteuil en cuir (!).

Alors oui, ce bureau est assez moche. Mais honnetement, pour l'instant avoir un appart hyper design, c'est pas la priorité :).

lundi 6 juillet 2009

Rectifions le tir

J'ai conscience que nous avons commencé ce blog en se moquant légèrement de notre pays d'accueil, et nous allons rectifier le tir dès maintenant.

Il est assez facile de se moquer des U.S, on a vite assez de matière pour remplir un blog… Et nous avons encore un certain nombre de photos de panneaux amusants à vous montrer. C'est même devenu notre petit jeu : trouver des panneaux à photographier. Nous avons aussi en stock pas mal de critiques : sur la nourriture, le système de santé, l'obsession antisocialiste primaire, et j'en passe.

Continuer dans cette veine serait pourtant très réducteur, et en un mois et demi passé ici, nous avons aussi vu énormément de choses qui sont bien meilleures qu'en France, dans des domaines extrêmement variés. On pourrait parler d'énormément de choses, par exemple des droits des homosexuels, et d'ailleurs je pense que nous allons le faire, au fil du temps.

Aujourd'hui je vais juste vous raconter une anecdote, qui illustre ce point et qui donnera une image plus positive que mes posts précédents.

Hier donc, nous sommes allés faire quelques courses au Safeway, le Franprix local.

Nous avons été assez surpris de voir un employé poussant le caddie d'une jeune femme. Notre première réaction, en bon Français critiqueurs à été de se dire : « C'est quand même dingue, ils sont tellement assistés que les employés font les courses à leur place ».

Grossière erreur.

En effet, quand la jeune fille est passée devant nous, nous avons constaté qu'elle était aveugle, et que l'employé l'aidait donc à faire ses courses.

C'est dans ces moments qu'on se sent un peu bête.

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je n'ai JAMAIS vu ça à Paris. Le pire, c'est que j'ai habité longtemps dans un quartier ou il y avait beaucoup d'aveugles, car il y avait un institut spécialisé tout proche.

On peut donc surement écrire des tartines sur le système de santé inégalitaire américain. Je le ferais peut-être. Mais au quotidien, en France, un aveugle, si bien soigné soit il, est complètement exclu par une société qui choisis de ne pas le voir.

Ici, un aveugle peut faire ses courses presque normalement et le personnel, voir les clients, va tout faire pour s'assurer qu'il puisse faire ses courses comme tout le monde.

vendredi 3 juillet 2009

Le trésor du jour

On va probablement parler longuement de la nourriture dans ce blog.

En attendant, une petite photo de nos courses du jour.

Comme quoi, on peut aussi bien manger, aux US :)


Petit jeu: combien cela nous a couté?

La classe internationale

Et si la classe internationale ce n’était pas de regarder Grey’s Anatomy, à Seattle, et de pouvoir reconnaitre les rues ?
On a des joies simples :)

jeudi 2 juillet 2009

Parking interdit

Comme je disais dans le post précédent, ici on ne rigole pas.


Je pense tout de même que ce panneau à une vocation humoristique, voir satirique. Mais honnetement, je me demande quand même. C'est peut-être du premier degré.

mercredi 1 juillet 2009

A cure to stupidity

Pour démarrer ce blog, rions un peu ,)

J'ai lu une fois sur un site la phrase suivante: "Stupidity: Why don't we take the warnings of everything and let the problem cure itself?".

Connaissant l'obsession des Américains pour les poursuites judiciaires, ça m'avait beaucoup fait rire: en effet, il y a des avertissements partout, sur tout. Je suis sur que quand vous achetez un micro-onde, il y a marqué de ne pas mettre de bébé dedans pour le faire sécher après le bain.

A la longue, en revanche, c'est un peu lassant, voir agaçant.

Ou que se porte le regard, dans la rue, il y a des messages d'avertissements: "Interdit de démarcher", "Interdit de se garer sauf entre 10:40 et 10:42", "Ne pas jeter de choses par terre", "Dénoncez les gens qui jettent des choses par terre", "Dénoncez les enfoirés de balances", ad nauseam.

Histoire de vous donner une idée, je suis sorti de mon immeuble. J'ai fais 3 mètres dans la rue, pas besoin d'aller plus loin pour prendre quelques photos qui illustrent ce point.

Je vous laisse admirer:


Trois stickers sur la poubelle. Et il y a les mêmes sur toutes les poubelles. Et au dessus des poubelles aussi, juste au cas ou.

Personnellement, j'ai un peu en permanence l'impression d'être pris pour un débile profond et irresponsable. Le plus flippant d'ailleurs, c'est que s'ils mettent tant de stickers, c'est qu'il doit y avoir des débiles profonds irresponsables qui jouent dans les poubelles.

Bon ma mission de la semaine, vous trouver d'autres exemples de cette surenchère de messages d'avertissement.

Bienvenue

Bienvenue à tous sur ce blog.

Vous nous connaissez peut-être, ou pas.

Nous sommes un jeune couple (récemment mariés) qui vient de débarquer à Seattle, ma femme ayant obtenu un poste à l'université de Washington.

Ce petit blog à pour but de faire partager à nos amis quelques photos de notre nouvelle vie. Vu que je suis un bavard, je risque aussi de faire des tirades à répétitions sur le fait d'être expat, ce que ca implique, comment s'organiser pour partir, etc. Je suis au chomage, il faut bien que je m'occupe.

A bientôt

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