Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

samedi 18 juillet 2009

Powerade

Ceux qui sont venus au ski avec moi, ou qui ont eu la (mal)chance de passer quelques heures dans ma Clio poussive, connaissent l'un de mes péché mignon: le Powerade. Plus précisément, le Powerade bleu « Ice Storm ». Jamais testé les autres d’ailleurs, le bleu est trop bon, je ne vois pas pourquoi j’en achèterais un autre, cqfd.

Moi qui ne bois des sodas qu’exceptionnellement, voir jamais, j’ai donc une faiblesse pour le Powerade (bleu). Je pourrais en boire des litres d’affilé. Il m’arrive de boire d’autres sodas de façon utilitaire, genre un RedBull avant de m’enfiler 500 kilomètres. De route. Mais le Powerade, c'est vraiment par plaisir.

Le hic, en France, c’est que ca coute 2.5 euros la bouteille de 500mL, et c’est relativement pénible à trouver. Intermarché en vend, si ca peut vous aider.

Le jour où j’ai découvert qu’on vendait ici le Powerade en bidons d’un litre à peut prêt partout, j’ai pris conscience que ce n’était pas de la blague : les U.S sont le plus grand pays du monde.

Quand j’ai réalisé que cela coutais 44 cents la pinte (soit un 0,25 euro la bouteille de 500mL, moins cher que de l’eau, dix fois moins cher qu'en France), j’ai eu un orgasme.


Le hic, c’est que comme tous les sodas, ce n’est pas le Powerade français. Je vous explique.

En France, en gros, on utilise la betterave pour faire du sucre. Cela donne du fructose ou du saccharose, enfin pas du glucose quoi, une molécule plus complexe. Aux U.S ils utilisent le maïs, et obtiennent du glucose pur, qu’ils utilisent dans toute l’industrie alimentaire.

Deux conséquences :

La première c’est que le glucose est extrêmement mauvais pour l’organisme, et d’après certains auteurs, ce glucose industriel spécifique aux US serait l’un des facteurs générant l’épidémie américaine d’obésité. J’en reparlerais si ca vous intéresse.
L’autre conséquence est un gout différent : le glucose est un sucre beaucoup plus… sucré, doux, que le sucre de betterave.

Et donc mon Powerade Bleu américain est un espèce de truc hyper sucré immonde, l'archétype du soda de base que je déteste. Beurk :-/

3 commentaires:

  1. Ah ça... Le coup des sucres...
    J'ai piqué une crise, en plein Idaho, quand j'ai lu les ingrédients du "Sirop d'érable" dont j'allais arroser mes pancakes (salivant d'avance au goût inimitable de l'érable...) :

    ingredients : corn syrup, water, sugar, caramel color, natural and artificial flavor

    What the hell... Pas 1% de jus d'arbre, tabernacle ! Que du mauvais sucre, en plus, vade retro :(

    Quand on sait que le sirop d'érable est un des meilleurs sucres qui soient...

    Mais le fabricant a ses raisons :

    "KR**FT Syrup is light golden in color, a very high quality product at a fraction of the cost of pure maple syrup.
    KRAFT Syrup is preferred by most consumers vs. dark molasses colored syrups.
    KRAFT Syrup is formulated to stay on top of pancakes."

    Voilà. C'est moins cher à produire, et les consommateurs préfèrent.
    Sans doute le même destin que pour ton Powerade !

    Heureusement que vous avez les Arcimboldi ;)

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  2. Tout à fait. Corn Syrup: sucre extrait du mais.
    Le truc, c'est que les consomateurs preferent ca... Mais je crois que le glucose à un pouvoir addictif, ceci expliquerait cela...

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  3. Attention quand même. Les boissons du style de Powerade, Gatorade, etc. sont destinées aux sportifs pour récupérer plus rapidement après un effort physique. Elles sont donc globalement très chargées en sel et en sucre. Pas terrible à consommer comme une boisson "classique". Un peu comme de boire du Red Bull comme du Coca Light (ou Diet Coke) ; ça fini par faire des dégats.

    Pour l'anecdote, la seule fois où j'ai bu du Gatorade, c'était après un match de hockey sur bitume par 35 degrés à l'ombre. Et c'était frais en bouche comme si ça sortait du frigo, c'était le truc le plus désaltérant que j'avais jamais bu de ma vie.
    Mais à peine la gorgée terminée, j'avais encore plus soif qu'avant, une véritable horreur ! Si je m'étais laissé aller, j'aurais bu toute la bouteille d'une traite, et j'en aurais acheté 3 litres supplémentaires.

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