Oula! Plus d'une semaine sans rien écrire. Deux raisons possibles: soit il ne se passe rien dans nos vies et donc je n'ai rien à raconter, soit il se passe un peu trop et j'ai comme qui dirais la flemme.
Comme si je n'avais rien à raconter, je vous ferais une étude comparée de Secret Story et de Big Brother U.S (long story, true story), c'est donc que j'ai la flemme.
En fait ce n'est pas vraiment la flemme, c'est plutôt que mon quotidien à été un peu perturbé par une série d'entretiens, qui a culminé mardi par un marathon de quatre heures ou j'ai répété à des tas de gens très bien combien j'étais awesome et combien il fallait m'employer.
D'ailleurs parlons en un peu.
L'entretien pour un poste de développeur à Seattle diffère un peu d'un entretien pour un poste similaire à Paris.
En effet, Seattle est l'un des hauts lieu de l'informatique mondiale, si ce n'est LE haut lieu. A part la Silicon Valley, je vois relativement peu d'endroits qui ont une telle concentration de boites d'informatique de classe mondiale. Jugez plutôt: Microsoft, Amazon, Nintendo, Expedia, Real Networks, pour ne parler que de celles qui ont leur siège social ici, et des centaines d'autres qui leur gravitent autour ou qui ont un office Seattleite (Google par exemple a trois bureaux ici).
Bref c'est un peu la Mecque... Et contrairement à d'autres villes, il y a donc plutôt un surplus d'ingénieurs qui veulent bosser pour ces grands noms.. Du coup la sélection est... sélective.
Un des grand classique des entretiens pour un poste de développeur, c'est le test de compétence. En France, il m'est arrivé de faire passer des entretiens techniques et de poser quelques questions de code pour lever un doute éventuel sur des personnes que je ne « sentais » pas vraiment. En général, j'essayais de poser des questions simples et rapides: c'est juste un moyen de vérifier que la personne en fasse de moi a bien déjà codé dans le langage X (le nombre de gens qui mettent des langages à la mode sur leur C.V sans en avoir jamais écrit une ligne est surprenant).
Le truc c'est qu'en général cela reste une partie limitée de l'entretien.
Pas à Seattle. Ici, c'est l'une des parties les plus importantes de l'entretien, voir même parfois la seule. On s'en fout un peu de ta vie: on veut savoir si tu sais coder vite, et bien. Et le niveau est élevé... Quand tu interview pour un poste de Senior Developer, pas de bullshit possible. Tu es expert dans ton domaine, ou pas, et c'est l'interviewer qui décide.
Brièvement, le processus de recrutement le plus long que j'ai fais ici ressemblais à ça:
45 minutes de questions techniques au téléphone, ou l'on me demande aussi mes prétentions salariales (ce que je trouve assez sain, pas la peine de perdre du temps si l'on est pas en phase).
On me rappelle pour une heure de questions techniques au téléphone. (Note au passage: difficile pour un français de dire quelque chose du genre: « s/^http:\/\/(?:\w+:\w:@)*\w*/ » au téléphone).
Puis je dois remplir un questionnaire psychologique en ligne, ce qui me prend une bonne heure.
Puis une série de documents administratifs, ce qui me reprend une bonne heure.
Enfin, on me convie à 4 heures d'entretien sur site, avec 2* 1 heure d'entretien technique avec la team Java, puis la team Perl, puis deux fois une heure d'entretien plus standard avec les big boss.
Bref, j'ai du démontrer pendant quasiment 4 heures au total ma compétence technique, puis enfin enchainer sur un entretien un peu plus traditionnel à la française. Je vous jure, ça déconne vraiment pas.
En plus de chercher du boulot j'ai donc du réviser afin de ne pas bloquer stupidement; ce qui me ramène au début de ce post: je n'ai pas trop eu le temps d'écrire.
Oh j'oubliais. J'ai eu le job, je commence lundi ;). (et encore merci au passage aux personnes qui ont accepté de faire partie de mes références).
Comme si je n'avais rien à raconter, je vous ferais une étude comparée de Secret Story et de Big Brother U.S (long story, true story), c'est donc que j'ai la flemme.
En fait ce n'est pas vraiment la flemme, c'est plutôt que mon quotidien à été un peu perturbé par une série d'entretiens, qui a culminé mardi par un marathon de quatre heures ou j'ai répété à des tas de gens très bien combien j'étais awesome et combien il fallait m'employer.
D'ailleurs parlons en un peu.
L'entretien pour un poste de développeur à Seattle diffère un peu d'un entretien pour un poste similaire à Paris.
En effet, Seattle est l'un des hauts lieu de l'informatique mondiale, si ce n'est LE haut lieu. A part la Silicon Valley, je vois relativement peu d'endroits qui ont une telle concentration de boites d'informatique de classe mondiale. Jugez plutôt: Microsoft, Amazon, Nintendo, Expedia, Real Networks, pour ne parler que de celles qui ont leur siège social ici, et des centaines d'autres qui leur gravitent autour ou qui ont un office Seattleite (Google par exemple a trois bureaux ici).
Bref c'est un peu la Mecque... Et contrairement à d'autres villes, il y a donc plutôt un surplus d'ingénieurs qui veulent bosser pour ces grands noms.. Du coup la sélection est... sélective.
Un des grand classique des entretiens pour un poste de développeur, c'est le test de compétence. En France, il m'est arrivé de faire passer des entretiens techniques et de poser quelques questions de code pour lever un doute éventuel sur des personnes que je ne « sentais » pas vraiment. En général, j'essayais de poser des questions simples et rapides: c'est juste un moyen de vérifier que la personne en fasse de moi a bien déjà codé dans le langage X (le nombre de gens qui mettent des langages à la mode sur leur C.V sans en avoir jamais écrit une ligne est surprenant).
Le truc c'est qu'en général cela reste une partie limitée de l'entretien.
Pas à Seattle. Ici, c'est l'une des parties les plus importantes de l'entretien, voir même parfois la seule. On s'en fout un peu de ta vie: on veut savoir si tu sais coder vite, et bien. Et le niveau est élevé... Quand tu interview pour un poste de Senior Developer, pas de bullshit possible. Tu es expert dans ton domaine, ou pas, et c'est l'interviewer qui décide.
Brièvement, le processus de recrutement le plus long que j'ai fais ici ressemblais à ça:
45 minutes de questions techniques au téléphone, ou l'on me demande aussi mes prétentions salariales (ce que je trouve assez sain, pas la peine de perdre du temps si l'on est pas en phase).
On me rappelle pour une heure de questions techniques au téléphone. (Note au passage: difficile pour un français de dire quelque chose du genre: « s/^http:\/\/(?:\w+:\w:@)*\w*/ » au téléphone).
Puis je dois remplir un questionnaire psychologique en ligne, ce qui me prend une bonne heure.
Puis une série de documents administratifs, ce qui me reprend une bonne heure.
Enfin, on me convie à 4 heures d'entretien sur site, avec 2* 1 heure d'entretien technique avec la team Java, puis la team Perl, puis deux fois une heure d'entretien plus standard avec les big boss.
Bref, j'ai du démontrer pendant quasiment 4 heures au total ma compétence technique, puis enfin enchainer sur un entretien un peu plus traditionnel à la française. Je vous jure, ça déconne vraiment pas.
En plus de chercher du boulot j'ai donc du réviser afin de ne pas bloquer stupidement; ce qui me ramène au début de ce post: je n'ai pas trop eu le temps d'écrire.
Oh j'oubliais. J'ai eu le job, je commence lundi ;). (et encore merci au passage aux personnes qui ont accepté de faire partie de mes références).