Mon frangin, qui est un peu fada (in a good way!) a décidé que c'était pas des conneries (et je suis d'accord avec lui) et qu'il allait les pondre, les 1000 grues. Au rythme de 3 par jour, il s'approche présentement du quart et suivant le timing, il aura surement fini pour ma transplantation.
Fini, pas fini, en tout cas, son dernier envoi de grues est tombé pile poil pendant que j'entrais à l'hosto, du coup ça a égayé magnifiquement les étagères de ma chambre d’hôpital. Je trouve la photo jolie, alors je voulais vous la faire partager.
Il assure, mon ptit frère.
et il est pas à la matmut...
RépondreSupprimercurieux, la date du commentaire ci dessus et l'heure sont très "cote ouest" et non normands...
RépondreSupprimerElle est chouette la photo !
RépondreSupprimerEt quel bel ouvrage ;) Bravo le ptit frère !
Ouaip, Chapeau !
RépondreSupprimerJ'ai hâte de voir la photo des 1000 grues ensemble.
Ca doit couter un bras le papier ^o^ mais c'est superbe et pour une gentille attention
RépondreSupprimerCa donne des ailes...
RépondreSupprimerWow! Impressionant.....
RépondreSupprimerAttends t'as encore rien vu.
RépondreSupprimerJe suis en train de préparer un envoi mortel, avec des goodies et tout.
Faut dire, le cap des 200 a été atteint (teasing en avant première), alors il faut fêter ça dignement!
^^
ah bah dépeche toi j'entre a l'hosto le 9 juin :)
RépondreSupprimerJ'ajoute à l'attention des lecteurs de ce blog qu'au-delà de la superstition, que l'on peut partager ou non, cette légende illustre bien un certain esprit japonais qui fait l'éloge de la persévérance, qui doit toujours finir par être récompensée.
RépondreSupprimerMon frère ne se soignera pas en quelques jours, ni en quelques semaines, pas même en quelques mois.
Du temps, du temps, encore du temps, voilà ce qu'il lui faut. Et pendant tout ce temps, de la persévérance. Enormément de persévérance. Un mental de résistant, comme dirait l'autre.
Trois grues par jour, c'est trois victoires par jour. Quelques heures de gagnées, une partie du chemin vers la guérison.
La voie vers la guérison sera nécessairement pavée de ces multiples victoires, que je me refuse à qualifier de "petites".
Car ne nous y trompons pas, ces victoires anonymes du quotidien ne sont jamais gagnées d'avance. Elles requièrent autant d'énergie (voire plus) que d'autres qui pourraient paraître plus impressionnantes.
Alors pour que ces victoires de tous les jours ne tombent pas dans l'oubli, et en hommage au combat permanent mené pour les remporter, il me semble qu'elles méritaient bien leurs trophées.
Ces trophées permettent donc de se rappeler d'être fier de ce qui a été accompli, tout en gardant à l'esprit que malgré le temps qui passe, ces victoires sont toujours aussi coûteuses, mais toujours aussi belles.
Leur accumulation montre aussi qu'un objectif qui pouvait sembler initialement hors de portée peut finalement être atteint, pour autant que l'on s'arme de patience, de courage, et de persévérance.
Enfin, et ce n'est pas rien, j'espère que dans les moments difficiles elles lui rappellent que quoi qu'il arrive, le temps passe et avec lui vient la guérison. En attendant, même si c'est difficile, la victoire quotidienne ça peut être simplement d'être toujours là pour voir le temps passer.
Même s'il n'est parfois pas facile de garder cette persévérance intacte, mon frère a un gros avantage: il n'a pas le choix.
Quand à moi je bénéficie d'un avantage tout aussi évident: il s'agit de mon frère.
Belle preuve d'amour fraternel et de soutien! Persévérance de jour en jour. En plus,c'est bien beau toutes ces grues d'origami!
RépondreSupprimerJ'avais trouve sur un site consacre aux gadgets lies au cancer quelque chose qui permettait aussi de se souvenir de ces victoires (ce dont on a bien besoin dans les moments de doutes/depression): 8 bracelets portes au bras gauche, on passe un bracelet sur l'autre bras a chaque fin de round de chimio. Une facon de marquer le pracours, ce rapprochement avec la guerison.
RépondreSupprimerOui, c'est une bonne idée les bracelets qui marquent la progression du traitement. Et à partir du 5ème, on doit se sentir passer "over the hill" et redescendre plus tranquillement vers la guérison.
RépondreSupprimerPour les grues, c'est la première chose que les petits Japonais du Japan center ici apprennent en origami. Mais il me semble bien qu'on disait que le "droit au vœu" était atteint au bout de 100. Ce qui ne doit pas démotiver le petit frère, bien au contraire...l'encourager. C'est une belle initiative! dans tous les sens du terme!
La lecture du post de Brudder m'a énormément ému car oui, la maladie n'est pas seulement un combat physique mais aussi un combat mental inimaginable...Alors, oui, ces petites grues sont bien plus que de simples pliages.
RépondreSupprimerA travers elles et leur symbolique, c'est l'amour d'un frère, le soutien d'une famille et bon sang que l'on en a besoin quand la maladie s'impose dans votre vie..Toutes les énergies sont les bienvenues et celle-ci est particulièrement stimulante et motivante.
Alors, Go ..un pas après l'autre...mais toujours droit devant, quelque soit les obstacles..
J'adore!
RépondreSupprimerc'est 1 chouette idee! Et elles sont bien reussies ces grues! Beaucoup de courage a toi et Celia pour les prochains jours!
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