Le "nine to five" américain n'es pas un mythe, pourtant, même en le vivant depuis quasiment un an, j'avais encore du mal à le croire.
Le mot d'ordre de ma boite c'est: tu arrives quand tu veux, tu fais tes 8h de boulot, et après tu t'en va. Certains arrivent à 7h et partent à 15h, la majorité fais 9h-17h, et moi je pars en général à 16h55 pour arriver à attraper un bus. En revanche j'arrive à 8h45, pour les mêmes raisons.
Le truc, c'est que vu mon horaire, je pars toujours quand le bureau est plein et les vieilles habitudes françaises ayant la vie dure (ie, pour être bien vu, il faut rester tard, même si cela veut dire glandouiller sur le net pour meubler), j'avais donc toujours un petit sentiment de culpabilité en me taillant "si tôt" en espérant secrètement ne pas être le seul benêt à appliquer l'horaire au pied de la lettre. Les français ayant une réputation de tire au flanc (on y reviendra, parce que c'est compliqué), je me demandais si je ne représentais pas mal mon pays.
Ce soir, je dois rester jusqu'à 18h et cela m'a donc donné l'occasion de vérifier l'horaire de l'ensemble de la boite.
17h00: Il y a encore du monde dis donc....
17h01: Punaise, ils ne vont pas se tailler?
17h02: Mon collègue en diagonale gauche se lève... Et se rassied.
17h03: Le piou se déconnecte de gmail.
17h03 et quelques secondes: l'ensemble de mes contacts pro se déconnectent simultanément de leur messagerie instantanée respective.
17h04: J'ai l'impression d'assister à un envol de pigeons à Trafalgar Square: embouteillage dans les cubicles, tout le monde se taille et le plus vite possible s'il vous plaît!
17h05: Le bureau est désert.
Conclusion: ce n'est pas un mythe du tout. Allez, on en reparle une autre fois parce qu'il y a de la matière sur le sujet. Moi, j'me taille.
Le mot d'ordre de ma boite c'est: tu arrives quand tu veux, tu fais tes 8h de boulot, et après tu t'en va. Certains arrivent à 7h et partent à 15h, la majorité fais 9h-17h, et moi je pars en général à 16h55 pour arriver à attraper un bus. En revanche j'arrive à 8h45, pour les mêmes raisons.
Le truc, c'est que vu mon horaire, je pars toujours quand le bureau est plein et les vieilles habitudes françaises ayant la vie dure (ie, pour être bien vu, il faut rester tard, même si cela veut dire glandouiller sur le net pour meubler), j'avais donc toujours un petit sentiment de culpabilité en me taillant "si tôt" en espérant secrètement ne pas être le seul benêt à appliquer l'horaire au pied de la lettre. Les français ayant une réputation de tire au flanc (on y reviendra, parce que c'est compliqué), je me demandais si je ne représentais pas mal mon pays.
Ce soir, je dois rester jusqu'à 18h et cela m'a donc donné l'occasion de vérifier l'horaire de l'ensemble de la boite.
17h00: Il y a encore du monde dis donc....
17h01: Punaise, ils ne vont pas se tailler?
17h02: Mon collègue en diagonale gauche se lève... Et se rassied.
17h03: Le piou se déconnecte de gmail.
17h03 et quelques secondes: l'ensemble de mes contacts pro se déconnectent simultanément de leur messagerie instantanée respective.
17h04: J'ai l'impression d'assister à un envol de pigeons à Trafalgar Square: embouteillage dans les cubicles, tout le monde se taille et le plus vite possible s'il vous plaît!
17h05: Le bureau est désert.
Conclusion: ce n'est pas un mythe du tout. Allez, on en reparle une autre fois parce qu'il y a de la matière sur le sujet. Moi, j'me taille.