Je m'excuse d'avance auprès des lecteurs San-Franciscains: je vais parler de votre ville avec une vision de touriste "éclairé", et je vais surement radoter des trucs que vous connaissez ou dire des grosses conneries. En même temps, ça ne sera pas la première fois, ni la dernière...
Première étape après avoir posé les valises à l'hôtel: trouver à manger. Pour cela je décide d'aller à Japantown, persuadé par une photo sur un prospectus que cela sera grandiose. Résultat, beaucoup de marche pour une pagode en béton beaucoup plus moche en réalité que sur papier glacé.
Qu'à cela ne tienne, nous entrons dans le mall et jetons notre dévolu sur le premier bar à sushi qui nous tombe sous la main. La déco est sympa, nous sommes assis en cercle autour d'un ilôt central où officient les chefs. Une rivière artificielle fais le tour de l'îlot et charie des petits bateaux dans lesquels sont posés des sushis de démonstration: on voit ce que l'on va pouvoir commander.
J'attend avec impatience que l'on nous amène une carte, quand Celia attrape un bateau et mord dans un premier sushi. Je la regarde, effaré, persuadé qu'elle va succomber à un empoisonnement alimentaire dans la minute, mais elle ne veux rien entendre, et se saisit d'un deuxième bateau.
Il faudra que j'attende de voir d'autre clients faire la même chose pour finalement être convaincu que les sushis sur la rivière sont bien ceux que l'on est supposé manger. Il faut dire qu'en terme de nourriture en ce moment je suis complètement paranoïaque, ce qui affecte complètement mon jugement.
Nous sautons ensuite un peu au hasard dans un bus qui nous emmène à Union Square, l'un des terminus des légendaires Cable Cars de San Francisco. Comme de juste il y a une queue d'enfer mais honnêtement cela vaut son pensant d'or: on se retrouve debout à l'avant de l'un de ces vieux wagons grinçant à dévaler les pentes de la ville. Nous sommes frigorifiés par le vent mais nous ne cèderions notre place pour rien au monde. Le conducteur crie les stations en manipulant d'espèces d'énormes manivelles qui permettent de freiner ou de s'accrocher au câble, les opérateurs descendent en courant du wagon pour activer à la main les aiguillages, ça grince, ça tremble, le conducteur tire sur des manivelles pour faire sonner la cloche d'avertissement et nous hurle dessus quand on s'amuse à trop se pencher à l'extérieur... A faire impérativement au moins une fois, si possible par beau temps... Et attention, ça caille un maximum.
Un petit truc au passage pour éviter la queue: nous nous sommes rendu compte que les trams partent rarement complètement pleins du terminus, et ce même s'il y a une queue considérable. En nous mettant à l’arrêt juste après le terminus, nous sommes montés en court-circuitant la file. Résultat non garanti, mais cela a bien fonctionné pour nous.
Nous nous moquions un peu de la destination et nous nous retrouvons donc dans Fisherman's Wharf, que l'on nous a déconseillé comme étant un sale repaire à touristes. Peut-être, mais il y a le musée de la mécanique avec un vieux Pong des années 70 à l'intérieur (entre autres antiquités), c'est donc une étape obligé de notre parcours. Bien nous en prend, car l'on découvre derrière le musée que l'on peut visiter l'USS Pamponito.
Vous nous trouverez peut-être bizarres, mais l'USS Pamponito, cela reste notre meilleur souvenir à San Francisco. C'est un sous-marin de la deuxième guerre mondiale à quai, que l'on peut visiter. On peut même passer la nuit à bord :). C'est une expérience complètement hallucinante: un sous-marin déjà à la base, c'est pas banal mais là on parle d'un sous marin qui a 70 ans... On vit à l'ère du numérique, et bien dites-vous que ce sous-marin ce n'est même pas de l'analogique... C'est du mécanique pur et dur: valves, pistons, cadrans et jauges de pression, manivelles dans tous les sens, c'est du pur délire. Au delà de l'aspect humain où l'on se demande comment 70 personnes ont pu vivre 5 mois dans un espace pareil, on se demande comment on a pu concevoir une telle machine à l'époque...
Une seule photo ne rend pas justice à ce bâtiment, je vous invite à venir sur notre page Facebook si vous voulez voir plus de photos (n'hésitez pas à devenir "fan" aussi, ça fait toujours plaisir!).
Première étape après avoir posé les valises à l'hôtel: trouver à manger. Pour cela je décide d'aller à Japantown, persuadé par une photo sur un prospectus que cela sera grandiose. Résultat, beaucoup de marche pour une pagode en béton beaucoup plus moche en réalité que sur papier glacé.
Qu'à cela ne tienne, nous entrons dans le mall et jetons notre dévolu sur le premier bar à sushi qui nous tombe sous la main. La déco est sympa, nous sommes assis en cercle autour d'un ilôt central où officient les chefs. Une rivière artificielle fais le tour de l'îlot et charie des petits bateaux dans lesquels sont posés des sushis de démonstration: on voit ce que l'on va pouvoir commander.
Les bateaux à sushis |
J'attend avec impatience que l'on nous amène une carte, quand Celia attrape un bateau et mord dans un premier sushi. Je la regarde, effaré, persuadé qu'elle va succomber à un empoisonnement alimentaire dans la minute, mais elle ne veux rien entendre, et se saisit d'un deuxième bateau.
Il faudra que j'attende de voir d'autre clients faire la même chose pour finalement être convaincu que les sushis sur la rivière sont bien ceux que l'on est supposé manger. Il faut dire qu'en terme de nourriture en ce moment je suis complètement paranoïaque, ce qui affecte complètement mon jugement.
Nous sautons ensuite un peu au hasard dans un bus qui nous emmène à Union Square, l'un des terminus des légendaires Cable Cars de San Francisco. Comme de juste il y a une queue d'enfer mais honnêtement cela vaut son pensant d'or: on se retrouve debout à l'avant de l'un de ces vieux wagons grinçant à dévaler les pentes de la ville. Nous sommes frigorifiés par le vent mais nous ne cèderions notre place pour rien au monde. Le conducteur crie les stations en manipulant d'espèces d'énormes manivelles qui permettent de freiner ou de s'accrocher au câble, les opérateurs descendent en courant du wagon pour activer à la main les aiguillages, ça grince, ça tremble, le conducteur tire sur des manivelles pour faire sonner la cloche d'avertissement et nous hurle dessus quand on s'amuse à trop se pencher à l'extérieur... A faire impérativement au moins une fois, si possible par beau temps... Et attention, ça caille un maximum.
Un cable car arrive au terminus! |
Un petit truc au passage pour éviter la queue: nous nous sommes rendu compte que les trams partent rarement complètement pleins du terminus, et ce même s'il y a une queue considérable. En nous mettant à l’arrêt juste après le terminus, nous sommes montés en court-circuitant la file. Résultat non garanti, mais cela a bien fonctionné pour nous.
Nous nous moquions un peu de la destination et nous nous retrouvons donc dans Fisherman's Wharf, que l'on nous a déconseillé comme étant un sale repaire à touristes. Peut-être, mais il y a le musée de la mécanique avec un vieux Pong des années 70 à l'intérieur (entre autres antiquités), c'est donc une étape obligé de notre parcours. Bien nous en prend, car l'on découvre derrière le musée que l'on peut visiter l'USS Pamponito.
Un vieu pong des années 70 |
Vous nous trouverez peut-être bizarres, mais l'USS Pamponito, cela reste notre meilleur souvenir à San Francisco. C'est un sous-marin de la deuxième guerre mondiale à quai, que l'on peut visiter. On peut même passer la nuit à bord :). C'est une expérience complètement hallucinante: un sous-marin déjà à la base, c'est pas banal mais là on parle d'un sous marin qui a 70 ans... On vit à l'ère du numérique, et bien dites-vous que ce sous-marin ce n'est même pas de l'analogique... C'est du mécanique pur et dur: valves, pistons, cadrans et jauges de pression, manivelles dans tous les sens, c'est du pur délire. Au delà de l'aspect humain où l'on se demande comment 70 personnes ont pu vivre 5 mois dans un espace pareil, on se demande comment on a pu concevoir une telle machine à l'époque...
à l'intérieur de l'USS Pamponito |
Une seule photo ne rend pas justice à ce bâtiment, je vous invite à venir sur notre page Facebook si vous voulez voir plus de photos (n'hésitez pas à devenir "fan" aussi, ça fait toujours plaisir!).
A la poursuite d'Octobre Rouge... |
enfin je me décide a laisser un petit post, je vous suis depuis un petit moment déjà via FB, je suis une amoureuse des USA, et nous étions dans l'ouest des USA en aout et notamment une petite sem à SF que nous avons adoré. Merci de nous faire partager ces moments.
RépondreSupprimerLucie
Merci pour ce beau partage.
RépondreSupprimerLe sujet Sushi m'a bien fait rire. Excellent :-)
Ca me donne très envie d'y retourner.... On a pourtant failli cette année, mais au lieu de faire un côte Pacifique Seattle-SF, j'ai préféré faire un Seattle-Yellowstone :)
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