Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs de deux Français expatriés aux Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de notre combat contre la leucémie.

jeudi 30 septembre 2010

Nine to Five

Le "nine to five" américain n'es pas un mythe, pourtant, même en le vivant depuis quasiment un an, j'avais encore du mal à le croire.

Le mot d'ordre de ma boite c'est: tu arrives quand tu veux, tu fais tes 8h de boulot, et après tu t'en va. Certains arrivent à 7h et partent à 15h, la majorité fais 9h-17h, et moi je pars en général à 16h55 pour arriver à attraper un bus. En revanche j'arrive à 8h45, pour les mêmes raisons.

Le truc, c'est que vu mon horaire, je pars toujours quand le bureau est plein et les vieilles habitudes françaises ayant la vie dure (ie, pour être bien vu, il faut rester tard, même si cela veut dire glandouiller sur le net pour meubler), j'avais donc toujours un petit sentiment de culpabilité en me taillant "si tôt" en espérant secrètement ne pas être le seul benêt à appliquer l'horaire au pied de la lettre. Les français ayant une réputation de tire au flanc (on y reviendra, parce que c'est compliqué), je me demandais si je ne représentais pas mal mon pays.

Ce soir, je dois rester jusqu'à 18h et cela m'a donc donné l'occasion de vérifier l'horaire de l'ensemble de la boite.

17h00: Il y a encore du monde dis donc....
17h01: Punaise, ils ne vont pas se tailler?
17h02: Mon collègue en diagonale gauche se lève... Et se rassied.
17h03: Le piou se déconnecte de gmail.
17h03 et quelques secondes: l'ensemble de mes contacts pro se déconnectent simultanément de leur messagerie instantanée respective.
17h04: J'ai l'impression d'assister à un envol de pigeons à Trafalgar Square: embouteillage dans les cubicles, tout le monde se taille et le plus vite possible s'il vous plaît!
17h05: Le bureau est désert.

Conclusion: ce n'est pas un mythe du tout. Allez, on en reparle une autre fois parce qu'il y a de la matière sur le sujet. Moi, j'me taille.



mardi 28 septembre 2010

Balade dans Berkeley et petit tour de la baie de San Francisco

Pour notre deuxième jour à San Francisco, nous décidons de suivre les conseils du Piou et d'aller visiter le campus de Berkeley, puis de faire le tour de la baie et de revenir par le Golden Gate Bridge.

Nous réservons donc un Zipcar et c'est parti!

Finalement, nous (je) sommes assez déçu par le campus de Berkeley en lui-même: le campus de l'Université de Washington est bien plus impressionnant à mon sens et le quartier étudiant est similaire à U-District où nous vivons actuellement. Bref assez peu d’intérêt pour nous qui évoluons en permanence dans ce genre de milieu mais il fait un temps magnifique et cela fait du bien de sortir de la ville. On sent la différence de climat, plus méditerranéen, on a un peu l'impression d'être dans la garrigue, cela nous change. Il est aussi possible que j'ai raté ce qu'il y a d'intéressant à voir, évidement.

Et puis nous arrivons pile au moment où un match se termine, ce qui nous donne l'occasion de regarder passer une fanfare. On a enfin l'impression d'être en vacances.

Une fanfare sur le campus de Berkeley
Une fanfare traverse le campus de Berkeley après un match

J'ai ensuite décidé que nous devions absolument trouver les studios Pixar, qui se trouvent entre Berkeley et Oakland. On ne peut pas les visiter, mais j'ai envie de faire une bonne photo de touriste devant les studios.

Problème, j'ai négligé de noter l'adresse et nous n'avons pas de carte. Trouver le studio devient tout de suite une aventure, mais après quelques tâtonnement et grâce à mon sens de l'orientation légendaire, nous finissons par tomber pile poil dessus.

les portes du studio Pixar
Les portes du studio Pixar

Il faut bien avouer que l'on se sent un peu idiots avec notre appareil photo à la main devant la porte du studio, à prendre des photos d'une clôture... On a un peu l'impression d'être des touristes japonais, mais tant pis! On a trouvé Pixar  en naviguant à vue; on est fier comme Artaban. Et puis une voiture s'arrête à coté de nous, un couple en descend et prend la pose... On est pas les seuls cinglés du coin finalement!

Il commence à se faire tard: nous reprenons la route pour  compléter notre petit tour de baie... La célébrité locale est hors du nid mais nous prenons une photo des panneaux qui mènent chez lui (on est vraiment des groupies) et après quelques dizaines de minutes de route, nous arrivons à notre objectif, le Golden Gate Bridge.



Le spectacle est dantesque. Nous approchons par la montagne, en plein brouillard avec le soleil qui commence à tomber. Cela nous donne l'impression d'être dans un canyon, au milieu des nuages. Tout à coup le pont transperce les nuages. C'est fantomatique, on à l'impression de voir apparaître un navire hanté qui fend la brume... La vue est irréelle.

le Golden Gate émerge de la brume
Le Golden Gate apparait dans la brume
Au passage, je trouve qu'ironiquement, sur cette photo, le pont rapelle l'idéogramme chinois "Men" , la porte, non?

Comme d'habitude, plus de photos sur Facebook. 


lundi 20 septembre 2010

Isolation linguistique

'Seum'.

Apparemment, c'est la nouvelle expression en vogue chez les ados facebook. J'ai beau me triturer les méninges, j'ai du mal à deviner l'origine de ce nouveau vocable. J'imagine que c'est une évolution de 'misère', raccourcie et verlanisée, mais en fait je n'en sais absolument rien.

De fil en aiguille, cette énigme linguistique m'a amené à me demander si notre français était en train de dériver de la norme métropolitaine, un peu comme les québécois, quoi.

Le fait est que nous parlons français quasiment exclusivement entre nous (un peu de skype avec nos parents chaque semaine, c'est tout). Nous lisons aussi extrêmement peu de français: quelques blogs, le Monde, et voilà.

Nous tournons donc essentiellement en vase clos, avec un sous-ensemble de vocabulaire relativement réduit et qui se réduit d'ailleurs de jour en jour. Pour certains produit de la vie courante, nous employons maintenant les mots anglais. Cela a commencé avec les produits que nous n'avons pas en France (certains légumes) et maintenant cela contamine une portion significative de notre vocabulaire: tout ce qui tourne autour des chats ('wet food', 'dry food', 'litter box'), un certain nombre d'interjections (Celia vient juste de crier 'Really!' en regardant un truc sur l'ordi), la plupart des légumes... De façon générale d'ailleurs, toutes les activités que nous faisons ici que nous ne faisions pas en France.

Il nous arrive aussi de plus en plus fréquemment d'utiliser des expressions anglaises voir des phrases complètes quand elles sont plus compactes ou plus adaptées que les équivalents français... Evidemment, quand je décide d'en parler, les exemples m'échappent (et j'ai envie d'écrire : les exemples m'éludent). Je fais extrêmement attention à m'exprimer dans un français sans aucun anglicisme quand j'écris ici, mais en réalité lorsque j'écris, un certain nombre de phrases où de mots ont envie de sortir en anglais et je les réprime parfois à grand peine.

Rassurez-vous, nous ne sommes pas en train de perdre notre identité et notre langue; je prend d'ailleurs énormément de plaisir à utiliser des mots comme 'méninge', 'tarabiscoté','alambiqué', 'saucisson', 'rouste'... Il y a même parfois quelque chose de 'patriotique' dans l'argot que j'utilise pour parler avec mes chats, utilisant les expressions les plus franchouilardes que je puisse trouver ("Viens là, sale greffier, sac à puce, matou"). Je suis d'ailleurs parfois un peu en manque de français: il va falloir que je me trouve des bouquins d'auteurs qui savaient manier notre langue (Hugo, Montherland, Rostand) pour me faire une petite cure...

Et puis je ne vois pas ça comme une perte, plutôt comme une addition, une liberté supplémentaire. Je crois fermement que les langues modifient notre façon de penser et je pense que d'être capable de penser en deux langues de façon interchangeable est un outil et un enrichissement formidable (d'ailleurs, je me suis remis à l'espagnol et au chinois depuis que nous sommes ici).

N'empêche, cela ne me dit pas ce que 'Seum' veut dire. (et vous noterez l'épanadiplose.)


jeudi 16 septembre 2010

Premier jour à San Francisco: sushis, cable car et sous-marin

Je m'excuse d'avance auprès des lecteurs San-Franciscains: je vais parler de votre ville avec une vision de touriste "éclairé", et je vais surement radoter des trucs que vous connaissez ou dire des grosses conneries. En même temps, ça ne sera pas la première fois, ni la dernière...

Première étape après avoir posé les valises à l'hôtel: trouver à manger. Pour cela je décide d'aller à Japantown, persuadé par une photo sur un prospectus que cela sera grandiose. Résultat, beaucoup de marche pour une pagode en béton beaucoup plus moche en réalité que sur papier glacé.

Qu'à cela ne tienne, nous entrons dans le mall et jetons notre dévolu sur le premier bar à sushi qui nous tombe sous la main. La déco est sympa, nous sommes assis en cercle autour d'un ilôt central où officient les chefs. Une rivière artificielle fais le tour de l'îlot et charie des petits bateaux dans lesquels sont posés des sushis de démonstration: on voit ce que l'on va pouvoir commander.

une rivière de sushis
Les bateaux à sushis

J'attend avec impatience que l'on nous amène une carte, quand Celia attrape un bateau et mord dans un premier sushi. Je la regarde, effaré, persuadé qu'elle va succomber à un empoisonnement alimentaire dans la minute, mais elle ne veux rien entendre, et se saisit d'un deuxième bateau.

Il faudra que j'attende de voir d'autre clients faire la même chose pour finalement être convaincu que les sushis sur la rivière sont bien ceux que l'on est supposé manger. Il faut dire qu'en terme de nourriture en ce moment je suis complètement paranoïaque, ce qui affecte complètement mon jugement.

Nous sautons ensuite un peu au hasard dans un bus qui nous emmène à Union Square, l'un des terminus des légendaires Cable Cars de San Francisco. Comme de juste il y a une queue d'enfer mais honnêtement cela vaut son pensant d'or: on se retrouve debout à l'avant de l'un de ces vieux wagons grinçant à dévaler les pentes de la ville. Nous sommes frigorifiés par le vent mais nous ne cèderions notre place pour rien au monde. Le conducteur crie les stations en manipulant d'espèces d'énormes manivelles qui permettent de freiner ou de s'accrocher au câble, les opérateurs descendent en courant du wagon pour activer à la main les aiguillages, ça grince, ça tremble, le conducteur tire sur des manivelles pour faire sonner la cloche d'avertissement et nous hurle dessus quand on s'amuse à trop se pencher à l'extérieur... A faire impérativement au moins une fois, si possible par beau temps... Et attention, ça caille un maximum.

les fameux Cable Cars de San Francisco
Un cable car arrive au terminus!

Un petit truc au passage pour éviter la queue: nous nous sommes rendu compte que les trams partent rarement complètement pleins du terminus, et ce même s'il y a une queue considérable. En nous mettant à l’arrêt juste après le terminus, nous sommes montés en court-circuitant la file. Résultat non garanti, mais cela a bien fonctionné pour nous.

Nous nous moquions un peu de la destination et nous nous retrouvons donc dans Fisherman's Wharf, que l'on nous a déconseillé comme étant un sale repaire à touristes. Peut-être, mais il y a le musée de la mécanique avec un vieux Pong des années 70 à l'intérieur (entre autres antiquités), c'est donc une étape obligé de notre parcours. Bien nous en prend, car l'on découvre derrière le musée que l'on peut visiter l'USS Pamponito.

Un vieux pong des années 70
Un vieu pong des années 70

Vous nous trouverez peut-être bizarres, mais l'USS Pamponito, cela reste notre meilleur souvenir à San Francisco. C'est un sous-marin de la deuxième guerre mondiale à quai, que l'on peut visiter. On peut même passer la nuit à bord :). C'est une expérience complètement hallucinante: un sous-marin déjà à la base, c'est pas banal mais là on parle d'un sous marin qui a 70 ans... On vit à l'ère du numérique, et bien dites-vous que ce sous-marin ce n'est même pas de l'analogique... C'est du mécanique pur et dur: valves, pistons, cadrans et jauges de pression, manivelles dans tous les sens, c'est du pur délire. Au delà de l'aspect humain où l'on se demande comment 70 personnes ont pu vivre 5 mois dans un espace pareil, on se demande comment on a pu concevoir une telle machine à l'époque...

A l'intérieur de l'USS Pamponito
à l'intérieur de l'USS Pamponito

Une seule photo ne rend pas justice à ce bâtiment, je vous invite à venir sur notre page Facebook si vous voulez voir plus de photos (n'hésitez pas à devenir "fan" aussi, ça fait toujours plaisir!).

Une photo de l'intérieur de l'USS Pamponito
A la poursuite d'Octobre Rouge...



mardi 14 septembre 2010

Ignite Seattle

Ce soir, blog en direct: nous sommes au 11ème Ignite Seattle, un peu en avance de façon à avoir des places assises. Je profite du wifi de la salle pour vous écrire ce post, puisqu'en ce moment je n'ai pas le droit de boire d'alcool (en temps normal, je serais au bar, bande de petits malins).

Ignite, c'est quoi?

Si vous connaissez le principe des conférences TED, c'est un peu similaire: il s'agit d'une soirée où des gens viennent faire des présentations devant une audience, avec un format spécifique. Les sujets sont divers et variés, avec une prédominance de sujets liés à la culture geek/internet/startups puisque historiquement ces soirées émanent de cet écosystème, mais pas seulement. Ce soir par exemple, quelqu'un va venir nous expliquer comment il a vendu tout ce qu'il possédait pour parcourir le monde pendant un an.


Le mot d'ordre d'Ignite est "Enlighten Us, but make us quick". Le format est simple: 5 minutes, 20 slides, 15 secondes par slide. Ca va vite, très vite, et c'est donc très souvent hilarant... Et quand c'est chiant, au pire, c'est chiant pour seulement 5 minutes.

Je vous entend penser: c'est encore un format d'américains pressés, culture fast-food de consommation de masse, etc... Et pour une fois je ne serais pas d'accord avec vous.

Ce format a un réel intérêt, c'est une sorte d'épuration à l’extrême de l'art de la présentation, un exercice de style... Et d'ailleurs certaines prestations sont fabuleuses d'inventivité. C'est un peu comme une série comme "Kaamelott": c'est un genre à part entière avec ses codes, et ses manières de les dépasser ou de les transgresser. Certains épisodes se distinguent par la qualité de l'histoire, certains par leur capacité à dépasser les limites du genre. Les présentations Ignite, c'est pareil: certaines se distinguent par leur contenu hyper intéressant, certaines par la prestation scénique du ou des orateurs (nous avons eu une fois un espèce de happening avec 3 personnes sur scènes en même temps qui s’engueulent, se contredisent, se tapent dessus, en rythme avec les slides qui continuent à défiler inexorablement)...

Bref c'est une expérience à part entière qui a lieu environ tous les trimestres. Jusqu'à présent, nous en avons raté un seul, par accident.

Il y a maintenant des Ignite un peu partout dans le monde, notamment à Paris. Je ne peux que vous inviter à rechercher sur google pour voir s'il y a un Ignite près de chez vous, et d'aller faire un tour...


samedi 11 septembre 2010

Résistance politique

Je ne sais pas si l'on en a parlé en France: récemment un pasteur Américain a décidé de brûler 200 Corans pour le 11 septembre. Face au tollé mondial et à un coup de fil du secrétaire d'Etat lui demandant d'arrêter ses conneries, le monsieur à finalement fait marche arrière.

Précisons que bien évidement, malgré le fait qu'il aie plusieur centaines de Corans sous la main, ce charmant monsieur (un gentil euphémisme pour dire "bon gros connard qui ne devrait pas avoir le droit de se reproduire") n'en a lu aucun. De toute façon, je suspecte forcément que la dernière Bible qu'il ai lu était une version en bandes dessinées...

Au delà du fait que je suis toujours effaré par le potentiel de nuisance que peuvent avoir les imbéciles profond, cela m'a rappelé que je voulais vous parler de ma méthode de résistance politique.

Il se trouve que je suis tombé récemment à ma bibliothèque préférée sur un bouquin de de propagande ultra républicain (à tendance lobotomie, comme le pasteur). Toujours curieux, je l'ai emprunté et pour vous donner une idée de la puanteur du contenu je vous cite la quatrième de couverture:

"We stand at the crossroads of ideals and policies: freedom vs socialism, sovereignty versus international subversience, economic liberty vs debt slavery, quality medical care vs governement-sponsored euthanasia..."

Bref de la bonne merde en barre.

Il se trouve que je suis contre le fait de brûler des livres, comme toute personne livrée avec un cerveau à la naissance. En revanche, je peux tout à fait réemprunter ce livre à répétition afin que personne ne puisse le lire avant les élections de Novembre.

Aussitôt dit, aussitôt fait: je fais de la résistance en enrayant la propagation d'idées de merde.


mercredi 8 septembre 2010

Le "Good Hotel", San Francisco

Pour commencer la série de posts sur notre voyage à San Francisco, je vais vous parler de l'hôtel où nous avons résidé. Drôle d'idée peut-être, mais nous avons été séduits par un certain nombre de choses.

Le prix tout d'abord. Je ne peux pas vous dire exactement combien nous avons payé car nous avions un pack avion+hôtel, mais c'est dans une fourchette de 100 à 140 dollars... Relativement peu donc, moins que le prix de chaînes sans charme comme "Best Western". En revanche, le petit dèj au restaurant de l'hôtel est hors de prix, nous avons trouvé mieux pour moitié moins cher à quelques blocs de l'hôtel.

L'hôtel est bien situé, à la jonction de la 7ème et Mission St, à une dizaine de minutes à pied de Union Square et juste à coté de lignes de bus et de train qui vous emmènerons à peu près partout dans et autour de San Francisco. De plus l'hôtel est à moins de 20 minutes de l'aéroport, ce qui ne gâche rien.

Le quartier est en revanche assez... Particulier. A un bloc de là, le croisement de la 6ème et Mission est apparemment le point de chute de tous les clochards/marginaux de la ville: en journée c'est plutôt calme, le soir c'est... vivant. Nous n'avons eu absolument aucun problème, par contre nous avons assisté à quelques scènes pour le moins étranges. Bref, il ne faut pas que cela vous retienne d'aller au Good Hotel, mais il faut quand même mieux le savoir.

Bon: prix mini, emplacement idéal, c'est à peine suffisant pour faire un post. Qu'est ce qui rend cet hôtel particulier?

C'est simple: son concept. Le Good Hotel, je cite, veut être "le premier hôtel avec une conscience".

L'ensemble de la déco, moderne et colorée, est réalisée avec des matériaux recyclés; comme par exemple ces lits que j'adore.

un lit en matériaux recyclés au Good Hotel e San Francisco

L'ensemble de la politique de l'hôtel est de chasser le gaspillage: toutes les lampes sont évidement à économie d'énergie, les serviettes et les draps ne sont changés que si l'on le souhaite (en les mettant dans la douche), au lieu de petits savons la douche et le lavabo sont équipés de dispenseurs qui évitent de gâcher du savon. Même les toilettes sont pensés écolo avec un système plutôt malin permettant de se laver les mains sans gâcher d'eau.

Un toilette écolo au Good Hotel de San Francisco

L’hôtel dispose aussi de plusieurs vélos que l'on peut emprunter et participe à plusieurs projets philanthropiques comme le projet OLPC (un modèle est d'ailleurs disponible).

Un OLPC au Good Hotel de San Francisco

Bref, nous sommes séduits par l'hôtel et sa démarche.

Vous pouvez retrouver plus de photos sur le site du Good Hotel et sur notre page Facebook.




vendredi 3 septembre 2010

Le vol pour San Francisco

En entrant dans l'avion pour San Francisco, le petit geek qui someille en moi se réveille brusquement: un logo “Wifi On Board” est peint sur la carlingue de l'appareil. Je me frotte les yeux, pas complètement sur d'avoir bien lu.

Wifi. On. Board. Non seulement mon inner geek est bien réveillé, mais il est en plein orgasme et un frisson de plaisir lui parcours l'échine pendant qu'il déroule les possibilités: Wifi, Internet, blog. Ecrire un article avec des photos du vol et le poster pendant le vol. A 10.000 mètres d'altitude. En sirotant un jus de tomate à 6$ l'unité et en contemplant l'idée d'acheter un hamburger micro-ondé à 10$.

Le pied d'enfer! Les vacances commencent bien.

vue depuis l'avion qui nous emène à San Francisco

Je n'en peux plus d'attendre que l'avion décolle, que je puisse ouvrir les hostilités. Les hotesses mettent des heures à nous (ré-)expliquer les procédures de sécurité; cela serait beaucoup plus intéressant si elles pouvaient me confirmer que je vais pouvoir jouer en ligne sans latence. On n'en fini pas d'accélérer et d'atteindre notre attitude de croisière. Je suis comme un gamin à Noël: donnez moi mon cadeau ou je fais le raisin sec (cf. Astérix en Corse).

Enfin! "We are now allowed to used electronical devices", dixit l'hotesse. Je dégaine mon portable, le logo d'Ubuntu s'affiche, je me log en me félicitant de bien avoir optimisé la vitesse de boot de l'engin, je me connecte au réseau, lance Chromium et …

10$ pour se connecter pour la durée du vol?

Mais putain c'est quoi cette arnaque? Tout ça pour une connexion qui va être pourrie avec un lag pas possible? Vous vous foutez de moi ou quoi? Me faire ça, à moi, le jour de mon anniversaire en plus? Mais ça devrait être gratuit pour les gens dont c'est l'anniversaire, bordel! Et le champagne, il est où?

vue par le hublot de notre vol vers San Francisco

Finalement, c'est con ce wifi en vol de toute façon. Qui a besoin de ça? On est en vacances là, on va pas non plus se connecter sur facebook où des collègues vont pouvoir nous contacter et nous poser des questions, faut pas déconner. Faut arreter un peu avec cette technologie qui nous envahi partout, bientôt il y aura des iPads dans les cabinets des vols internationaux.

Faut avouer... Ca serait énorme quand même. Non?


mercredi 1 septembre 2010

Plaques d'immatriculation américaines, la suite

Allez un petit post rapide avant de partir à San Francisco (oui oui j'ai hâte!).

Je vous avais déjà montré une photo d'une plaque d'immatriculation américaine custom en avril dernier. Depuis j'en ai croisé un certain nombre d'autres dont certaines assez poilantes.

Les deux premières je crois que c'était sur le parking de mon boulot. On devine assez bien dans quel secteur je travaille, non?

une plaque d'immatriculation américaine

une plaque d'immatriculation américaine

Une qui annonce la couleur:

une plaque d'immatriculation américaine

La dernière est moins drôle mais bon ça me fait toujours sourire ces plaques:

une plaque d'immatriculation américaine



Search Results


Free Blogger Templates by Isnaini Dot Com and Architecture. Heavily modified beyond all recognition by Lo�c. Social icons by plugolabs.com .Powered by Blogger