Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

jeudi 29 juillet 2010

Où manger à Seattle ? Poppy's


Sous l'impulsion de Celia, je vais commencer une nouvelle série (que j'espère récurrente) sur les restaurants de Seattle, histoire de me distraire un peu des longues diatribes que je gamberge pendant des lustres.

Je vous préviens, je ne suis pas critique culinaire. Mes articles risquent donc d'être très simples et je risque de ne pas pouvoir vous expliquer correctement pourquoi tel ou tel restau est génial ou à chier... Mais dites-vous bien que chez nous la cuisine, c'est important. Ne vous y trompez donc pas: si je vous dis que c'est "Méga-bon"... C'est que vous pouvez y aller sans vous poser de questions.

Ce soir donc, je voulais vous parler de Poppy's, situé sur Broadway dans Capitol Hill. Mais je vais commencer par vous raconter comment on s'est retrouvé dans ce restaurant.


Je confesse: nous avons un défaut. Nous adorons les émissions de TV réalité américaines, particulièrement les émissions de cuisine et parmi elles, Top Chef Masters. En gros, le principe est le suivant: 16 chefs sont en compétition pour le titre de Top Chef, et s'éliminent semaine après semaine lors de challenges culinaires. Il est important de souligner que l'on est loin de Loft Story et de son cast de nobodies décérébrés: les compétiteurs sont des chefs expérimentés, certains sont étoilés.

Il se trouve donc que lors de la dernière saison, l'un des compétiteurs, qui est allé assez loin d'ailleurs, est un chef de Seattle: le propriétaire de Poppy's Comme nous avons entrepris un tour des meilleurs restaurants de la ville, nous avons 'logiquement' décidé de tester.

Et nous n'avons pas été déçus!

Le principe de Poppy's est un peu particulier: vous avez le choix entre plusieurs "thalis", en gros des plateaux composés d'une dizaines de mini-plats, un peu comme des tapas.

Je vous avoue tout net: je ne me souviens plus exactement de ce que nous avons mangé, la serveuse étant très efficace pour servir le vin et le nombre de choses excellentes par Thali excédant la capacité de ma mémoire culinaire. Je me souviens en revanche avoir affirmé à plusieurs reprises que je pouvais mourir, spécialement après nos desserts (je ne me rapelle pas ce que c'était, juste que c'était une expérience quasi-mystique).

Un thali

Ah ah, c'est un peu short comme critique non? Je vous avais prévenu en même temps!

Et le prix me direz-vous? Et bien ma foi, honnête pour un diner de cette qualité... mais il faut bien sûr avoir conscience qu'un diner de cette qualité, c'est entre 80 et 150 dollars par personne (vin compris, quand même). Il est aussi possible de s'en tirer pour une cinquantaine de dollars, en s'abstenant de picoler et en prenant les plus petit thalis. Mais cela serait un peu dommage :).

Vous retrouvez toutes les informations pour vous rendre chez Poppy's sur leur site.


mercredi 28 juillet 2010

Street Slide in Seattle

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler d'informatique, et plus précisément d'un produit Microsoft: le projet "StreetSlide", un espèce de clone Google StreetView.

Deux raisons pour laquelle je vous en parle ici.

La première c'est que la démo de leur maquette démonte complètement, je suis absolument bluffé. J'aime déjà beaucoup le concept de StreetView à la base, mais là on franchi clairement un palier. Ce n'est pas un clone de StreetView, c'est une évolution majeure...

J'ai hâte de pouvoir me faire une petite balade nostalgique dans Paris en utilisant ce service!

La deuxième raison, c'est que les rues qui sont présentées dans la démo sont la 4th et la 1st Avenue de Downtown Seattle et que ça m'a bien fait rire quand j'ai fini par percuter ("Mais, mais mais! Mais c'est là que je prend le bus le matin!! Waaahh trop cool c'est Seattle!!!"). Il ne faut pas grand chose pour me rendre heureux :).

Voilà voilà, enjoy la démo!




lundi 26 juillet 2010

La pluie à Seattle

Il fait tellement beau en ce moment qu'aujourd'hui j'ai envie de vous parler de la pluie.

Ce n'est pas qu'elle me manque, croyez-moi! Bien au contraire, je crois que j'ai vu assez de ciel gris pour une vie entière voire une bonne dizaine de réincarnations (pitié, si je me réincarne que cela ne soit pas en Seattleite ou pire en Canadien, envoyez moi dans un corps de blondasse Californienne merci bien!).

La pluie mérite cependant un post à part entière et ce n'est pas quand il pleut qu'on à envie d'en parler justement. On a juste envie que ça s'arrête. Makes sense? Bref.

Seattle donc est renommée pour sa pluie (l'un de ses surnoms est d'ailleurs Rain City) mais c'est en fait un peu plus compliqué que cela: en quantité d'eau absolue, il pleut environ la même quantité qu'à Paris et deux fois moins qu'à... Miami! Rien d'exceptionnel donc et rien qui ne justifie la réputation de temps pourri qui colle à Seattle.

Un dicton dit que les Seattleites n'utilisent pas de parapluie et pour cause: il pleut rarement des cordes. C'est en fait le plus souvent une bruine très fine à peine suffisante pour mouiller les vêtements.

Non, le souci, ce n'est pas l'eau: c'est le temps morne et grisâtre. Cette espèce de chappe de plomb qui recouvre la ville plus de 260 jours par an. Oui, vous avez bien lu: 260 jours nuageux par an! En moyenne, en aout, il y a 12 jours avec des nuages, et tenez-vous bien, 25 en décembre... Comme je vous le disais précédemment, à Seattle, on oublie facilement ce qu'est le soleil...

Il y a un autre problème qui fais que le temps grisâtre est dur à supporter, qui est bien moins connu: le soleil se couche tôt.

En décembre, à 16h30, le soleil est couché, chose que les américains (et les gens en général) rationalisent simplement: c'est normal, c'est au nord, le soleil se couche tôt, comme au pôle Nord. C'est aller un peu vite: Seattle est à la hauteur de Paris, il ne faut pas l'oublier: il n'y a donc pas de raison que le soleil se couche environ une heure plus tôt!

C'est un fait qui m'a intrigué un moment avant que je ne comprenne le pourquoi de la chose: Seattle est dans le fuseau GMT-8 mais est très proche de la frontière du fuseau GMT-9, en retard sur le soleil quoi. En comparaison, Paris est à l'heure GMT+1 mais en plein milieu de GMT+0, en avance d'une bonne heure sur le soleil (ou l'inverse, j'ai un peu de mal).

En bref à Seattle quand il est 16h, il est en fait 17h au soleil, alors qu'a Paris, quand il est 16h, il est 15h au soleil.

Bref, ce n'est pas temps qu'il pleut: c'est surtout que l'on ne voit jamais le soleil!

Et voilà, vous savez maintenant tout sur la pluie Seattleite. Ma mission est accomplie et j'en tire une fierté certaine. Allez, demain soir je vous parle de bidets.



vendredi 16 juillet 2010

Cerisiers







Pour Lulu. Pour Madeleine. Pour Gilles, Dominique, Sylvain, Valérie. Je vous embrasse.

mercredi 14 juillet 2010

Empire State of Mind

Vu mes gouts musicaux habituels c'est assez surprenant, mais j'adore la dernière chanson de Jay-Z, Empire State of Mind. Je n'aime pas particulièrement le flow de Jay-Z mais il y a un truc dans le chant d'Alicia Keys qui me fait tripper.


Et puis j'ai trouvé sur le blog de takenoko la reprise suivante:


Plus brute, plus noire, plus roots, je la trouve bien supérieure à l'originale...

J'aime beaucoup le contraste entre les deux versions: celle de Jay-Z très bling-bling, american dream, tout est possible, et celle de d'Anofela, très sombre.


mercredi 7 juillet 2010

June-uary

Seattle est renommée pour son temps pourri, mais là on a battu des records.

Le 5 juillet, cela faisait environ 300 jours que la temperature n'avait pas dépassé 24C, un record historique (enfin, un record sur les 150 dernières années quoi).

Et ce n'est pas comme si on avait eu un mois de Juin à 22C hein, non, le thermomètre est resté obstinément entre 10C et 15C avec un temps de merde gris à souhait; d'oû le jeux de mot June-uary, même si le temps que l'on a eu en Juin ressemble plutôt à celui de Novembre.

Honnêtement, on a beau être habitué (ma ville natale, Rouen, n'est pas réputée pour son soleil), là on commencait tous les deux à péter un cable, à en avoir envie de se coller la tronche sur une photocopieuse pour avoir sa dose de lumière; surtout que l'année dernière on avait eu un temps sublime à partir de fin mai. Entre Seattleite, la blague c'était de parler comme si l'on avais oublié que le soleil existe ("Yeah you know that big yellow thing in the sky? What is it called?").

Il y a un proverbe Seattleite qui dit que l'été commence le 4 Juillet mais on avait perdu espoir et puis comme par magie, lundi la température est passée de 15C à 32C. Overnight. Le truc qui n'arrive qu'ici.

Enfin!

Le pire c'est que maintenant on en chie, comme le reste des U.S parce que l'on est pas habitué.

Pas le droit de se plaindre de la chaleur en tout cas! On a trop attendu ça pour faire les fine bouches.

C'est parti pour deux mois de soleil et des soirées à faire du canoe sur le lac Washington après le boulot!


mardi 6 juillet 2010

Un an de blog!

Bon techniquement, je suis en retard de 5 jours, ce blog étant né le 1er Juillet 2009, mais voilà, on y est!

Qu'est ce qu'on raconte dans ces cas là? J'en sais rien moi! Allez, en vrac (mais alors vraiment en vrac).

Merci à tous les gens qui viennent nous lire ici tout les jours, vous n'êtes pas des centaines, mais suffisamment pour que cela me motive. Merci aussi à tous les les gens qui laissent des commentaires, je sais que parfois j'oublie de répondre (je suis terriblement distrait, au cas où vous ne le sauriez pas), mais je lis toujours tout ce qui se passe. Merci enfin aux bloggeurs qui ont mis des liens vers ce blog... Si je vous ai oublié dans ma liste de lien, et ben c'est un oubli quoi.

J'en profite pour m'excuser que le rythme baisse en ce moment... On est passé d'un post par jour à un par semaine et cela me désole, d'autant que ce n'est pas faute de matière.

Il faut dire que je ponds souvent des pavés et cela ne s'incube pas en dix minutes... Un post moyen me prend entre deux et quatre heures. Je vais plus vite avec l'entrainement mais c'est encore assez significatif, surtout maintenant que je bosse :). Et puis l'été reviens, et j'aime mieux vous dire qu'a Seattle, il faut profiter de la moindre minute de soleil! Du coup je suis moins motivé pour rester devant l'ordi.

Je regrette d'ailleurs ce rythme lent; je pense que l'un des intérêts de ce type de blog c'est de voir l'évolution de la pensée de l'expatrié, et ma pensée évolue plus vite que je ne la couche sur le papier. J'ai des posts qui disparaissent de mon esprit parce que je m'habitue à notre environnement et c'est dommage.

J'ai aussi un problème que je ne sais pas vraiment résoudre: un blog est quelque chose d'un peu vivant, surtout un blog d'expat: cela raconte la vie des gens... Et pour moi c'est ultra verbotten de dévoiler des choses privées sur le net... Que "le monde entier" sache que nous sommes allés voir des orques, cela ne me dérange pas, mais c'est à peu près ma limite. Bref, c'est assez difficile d'insuffler un peu de vie et d'"action" dans ce blog, d'autant que je ne vous parlerais des gens que l'on rencontre que très rarement et très superficiellement, pour les mêmes raisons... Bref si d'autres bloggeurs ont des avis, je suis preneur.

Voilà voilà, c'est un petit peu un fourre tout ce post mais bon nous revenons de la plage, faut pas trop m'en demander non plus.

Ah, j'oubliais: n'oubliez pas qu'il y a une page Facebook avec des photos remises (parfois) à jour, ainsi qu'un compte twitter que j'alimente (parfois).

Je souhaiterais faire une compilation des "meilleurs posts" de ce blog pour fêter son anniversaire, donc si vous avez un favori personnel, cela m'intéresse!


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