Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs de deux Français expatriés aux Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de notre combat contre la leucémie.

mardi 26 octobre 2010

Glide Church, le Castro et Fisherman's Wharf

Dimanche matin, 3ème jour à San Francisco.

Plusieurs personnes nous ont recommandé l'office de Glide Church et cela fait un moment que j'ai envie de voir une messe américaine, plus spécialement une messe Gospel. L'église étant à quelques minutes à pied du Good Hotel, ce dimanche sera donc le jour du Seigneur pour la première fois depuis quelques dizaines d'années :).

J'avais lu pas mal de choses sur la messe de Glide Church, en particulier une ferveur, une dévotion, une communion intense spirituellement parlant, mais ce n'est pas ce qui m'a marqué. J'ai eu à plusieurs reprises la chair de poule, mais ce sont des émotions que j'ai lors de tout concert... Définitivement, je n'ai pas la foi. En revanche, je suis sensible à l'énergie qui s'échange lors de ce genre d’évènement et c'était un moment "chargé", d'émotion, d'énergie.

le choeur de Glide Church
Quelle que soit votre pratique religieuse (où votre absence de pratique), le déroulement de la messe était extrêmement intéressant, culturellement parlant. Glide Church, c'est l'église des clodos, des toxicos, des homos, des exclus de tout poil, une église très politique, très engagée (mais ne le sont elles pas toutes dans ce pays?), critiquant par exemple ouvertement pendant la messe la politique du régime Bush, et plus surprenant, condamnant le capitalisme sauvage.

Je ne peux que vous encourager à aller assister à leur messe. Pour moi cela a été l'occasion de constater qu'il y a encore des églises avec des fidèles vraiment ouverts, qui suent sang et eau pour aider leur prochain, qui prêchent un vrai message d'amour sans exclure les gens en fonction de leur religion ou leur orientation sexuelle. J'ai beau ne pas souscrire à leur pratique spirituelle, je ne peux qu'admirer, respecter et souligner l'importance du travail qui est accompli quotidiennement par cette église et ses fidèles.

Après la messe, nous décidons d'aller visiter le Castro, le quartier homosexuel de San Francisco. C'est probablement le plus grand quartier de ce genre aux US et l'un des quartiers les plus vivants et festif de la ville. Nous en faisons rapidement le tour, mais pour des parisiens qui ont vécu dans le marais, c'est tout sauf exceptionnel, assez peu intéressant niveau tourisme au final. C'est surement un quartier que où j'adorerais passer la soirée si j'habitais à San Francisco, mais à visiter, bon je connais déjà quoi. Un peu déçus donc, on s'attendait à plus, plus grandiose, plus outrancier, plus américain quoi. Que cela ne vous empêche pas d'y aller!

la rue principale du Castro
Nous adaptons donc nos plans et sautons dans un bus qui nous emmène à Fisherman's Wharf, bien que l'on nous l'ai déconseillé comme étant trop touristique.

Il est clair que le Pier 39 est un parc d'attraction pour touristes. Mais bizarrement, ce soir là, c'est exactement ce qu'il nous faut: nous avons eu notre dose d'authenticité pour la journée et toutes ces lumières, tous ces vacanciers, cela nous donne justement l'impression que nous sommes en vacances dans un pays étranger, pas en week-end à trois heures de chez nous.

l'île artificielle
Et puis il y a quand même des trucs marrants sur ce Pier: les fameux Lions de Mer qui squattent le port par exemple, où encore une boutique spécialisée dans les articles pour gaucher (ciseaux, stylos etc..) qui m'a fait beaucoup rire, étant gaucher moi-même. Il y a aussi un restaurant sur une île artificielle privée (et motorisée) et une pâte géante, bref un endroit un peu loufoque sympathique pour se vider un peu la tête.

Plus de photos sur Facebook!


mercredi 20 octobre 2010

Intégration continue

Vous connaissez Dexter Morgan, héros de la série TV éponyme?

Je suppose que oui, mais comme mon papa me lit (coucou!) je vais quand même résumer, au cas où.

Notre ami Dexter est policier (spécialisé dans les projections de sang) le jour, et psychopathe sanguinaire la nuit. Un psychopathe un peu particulier, puisque son rituel c'est de découper d'autres criminels dangereux en morceaux. Un espèce de Batman en somme, version sanguinaire.

Dexter est relativement inoffensif pour les gens normaux (sauf quand il se trompe de proie) mais il ne faut pas se méprendre: c'est avant tout un bon gros malade mental assoiffé de sang qui ne ressent pas les émotions humaines et qui a bien du mal à les comprendre et les simuler. L'un de ses problèmes récurrent (à part trouver un endroit où cacher les bouts de bidoche) c'est de sembler normal, de s'intégrer sans trahir sa psychopathie.

Pour se faire bien voir au boulot et se fondre dans le décor, il a donc trouvé une tactique: toutes les semaines, il apporte les donuts au commissariat. Du coup, il est catalogué: c'est le gars sympa qui amène les donuts le lundi.

Ce matin, sur le chemin pour aller au boulot, Celia s'est dit qu'elle allait faire comme Dexter et s'est arrêtée pour acheter des donuts pour son labo. Apparemment, c'est une expérience qui l'a enchantée, de faire comme dans les films et de débarquer au boulot avec sa boite de 24 donuts sous le bras (24 donuts pour 15$, qui dit mieux?).

Comme Dexter, nous adoptons les us et coutumes de notre environnement. Comme lui, nous copions des comportements qui semblent satisfaire nos congénères, mais que nous ne comprenons absolument pas. Comme lui, nous nous fondons dans la masse, mais nous ne serons jamais comme eux.

Des donuts? Pas de croissants et des pains au chocolat? Seriously?

mardi 19 octobre 2010

L'hiver vient

Côte Ouest des Etats-Unis, il y a un phénomène météorologique équivalent à "El Nino" mais avec des conséquences grosso-modo opposées: "La Niña". Je vous laisse suivre le lien pour les détails.

Cet hiver, le phénomène est supposé être le pire depuis 55 ans. En gros, on va se les geler comme c'est pas permis et on va prendre de la neige plein la tronche.

Le truc chiant c'est que les Seattleites et la ville en générale ne sont pas préparés du TOUT à l'éventualité de la neige... Et Seattle étant extrêmement vallonné, cela a parfois des conséquences importantes en terme de circulation routière. Il y a deux ans un bus a carrément fait de la luge, dévalant une pente et s'encastrant dans l'autoroute en contrebas... Apparemment, pendant deux semaines c'était un joyeux foutoir, toutes les écoles fermées et tout le toutim.

C'est d'autant plus surprenant que dès que l'on va un peu à l'Est, on arrive dans les montagnes et la neige là-bas ils connaissent.... Il faut croire que Seattle est essentiellement composée d'ancien Californiens ;).

Mon Team Lead est né dans les montagnes, à Wenatchee. Lui, le froid, il connait. Quel que soit le temps, il est en short. Ce matin, il est arrivé au  boulot en short et en tongues. Moi, lundi, j'ai sorti le manteau qui me sert à aller au ski et le damart.

L'année dernière, il venait en vélo (une heure de trajet) jusqu'en décembre. Son record, c'est -20°C en vélo et en short. Je ne vous raconte pas le spectacle, quand il est arrivé au bureau. Il avait les jambes complètement rouge, comme brulées par le froid. "Quand même, ça pince aujourd'hui" qu'il nous dit. Seule et unique fois ou je l'ai entendu se plaindre de la température.

Sont fous les gens ici. Soit ils ont jamais vu de neige de leur vie, soit ce sont des descendant du Sasquatch qui se roulent nus dans la neige.

jeudi 14 octobre 2010

Période électorale et beautiful people

On est en pleine période électorale aux U.S et d'ailleurs il faut que je vous raconte quelques trucs marrants sur les élections... Mais je suis un peu trop fatigué pour essayer d'être intelligent ce soir alors je vais plutôt me la jouer presse people.

Figurez-vous donc que Lundi prochain, Bill Clinton est de passage à Everett (la ville tout en haut de l'agglomération de Seattle), pour soutenir Patty Murray, la candidate démocrate (sortante) au sénat pour l'état de Washington. Au passage, notez que Patty Murray est l'une des 23 sénateurs à avoir voté contre la guerre en Irak, bref ce n'est pas n'importe qui.

Jeudi prochain, beaucoup plus fort, le président Barack Obama nous fait l'honneur de sa visite. Il est invité à un meeting politique qui aura lieu à l'Université de Washington (où travaille Celia), à une vingtaine de minutes à pied de chez nous. Autant vous dire que nous allons essayer d'y assister, ce n'est pas tout les jours que l'on a l'occasion de voir le président des états-unis en chair et en os.

Enfin, le lendemain, Jimmy Carter, 39ème président des états-unis et prix Nobel de la Paix sera à l'University Bookstore (là ou je vais acheter mes BDs) pour une séance de dédicaces. Autant vous dire que nous y serons aussi.

C'est que l'on ne côtoie pas n'importe qui nous! :)



mardi 12 octobre 2010

Leurs amis les animaux

Tous les expats vous le dirons, les américains sont complètement dingues de leurs animaux de compagnie au point de les traiter comme des membres de la famille (ce que je peux comprendre) voir comme des enfants (ce qui me hérisse le poil).

Autant voir des chiens mal dressés m'agace, autant il faut bien dire que parfois cela atteint un ridicule qui en devient marrant.

Par exemple, ceci.


Ce sont des cartes postales comestibles pour chien. Comme cela vous pouvez donner une carte souhaitant son anniversaire à votre chien, et le toutou en profite aussi! Il fallait quand même y penser. On appréciera au passage l'humour des cartes en question, pour 3$ l'unité vous pourrez au moins faire rire (jaune?) vos amis.

Allez, à Rome je vais faire comme les romains et vous laisser avec une photo de mes bestioles à moi: elles n'ont pas de cartes pour leur anniversaire mais ça ne les empêche pas d'être heureuses.




lundi 11 octobre 2010

Service public aux USA II

Le début de notre triste histoire se trouve ici.

Le plus intéressant dans toute cette affaire, ce sont les commentaires des gens sur le site où j'ai lu cette histoire (Slashdot, pour ceux qui connaissent).

Je m'attendais d'abord à un chorus indigné des libéraux (démocrates) clouant au pilori les pompiers. Chorus indigné il y a bien, mais c'est Cranick (la "victime") qui se fait conspuer.

Pourtant, les libéraux sont pour plus de service public en général et le font clairement savoir: il est bien clair dans leur esprit que tout ceci pourrait être évité avec des pompiers payés par l'état et leurs impôts et que les états-unis devraient prendre exemple sur l'Europe "socialiste" dans ce domaine. Cela vous semble peut-être évident, mais dans ce pays ce n'est pas rien, le "socialisme" étant vraiment un espèce de croque-mitaine.

Pourtant, aucune empathie envers l'homme qui a perdu sa maison: le raisonnement étant que selon toute probabilité celui-ci est un bouseux typique du Tennessee, qui crie au loup dès que l'état essaie d'augmenter les impôts pour financer un semblant de service public. Le comportement du monsieur laisse d'ailleurs penser que cette hypothèse est correcte.  Bref, bien fait pour sa tronche, il réfléchira deux fois avant de refuser la prochaine augmentation d'impôts.

Une deuxième catégorie de personnes voit cela de façon totalement typique pour des américains:  en noir et blanc sans nuance de gris. Le mec n'a pas payé son écot, il a joué, il a perdu, dommage. J'ai tendance à être d'accord avec eux: quand on vit dans ce pays suffisamment longtemps, on sait que tout est appliqué au pied de la lettre et qu'il faut faire très attention... Ne pas payer pour être protégé par les pompiers, c'est demander à subir ce genre de tragédie.

Il y a des variantes: certains expliquent pourquoi les pompiers ne peuvent accepter d'argent au moment de l'incendie (si cette pratique se généralise, plus personne ne paye pour être protégé, du coup la caserne met la clé sous la porte, du coup plus personne n'est protégé). Le raisonnement est correct, même si sous le coup de l'émotion, j'avais du mal à voir ce coté de la chose.

Malheureusement, le commandant des pompiers doit composer avec le système en place, et l'on peut comprendre sa décision. Il n'est pas responsable du système en place, il doit faire avec, point barre.

Cette catégorie de gens ne se pose pas trop de question sur la qualité du système en lui même, ce qui fait un peu peur. Toutes leurs réflexions autour du problème sont complètement contenues dans la boite qu'est le système en place, et toute tentative de porter la discussion sur un autre plan est vouée à l'échec.

La dernière catégories de personnes ce sont évidement les républicains pur jus, qui estiment que c'est la  responsabilité de l'individu, pas de l'état, de se protéger. Il n'y a donc rien d'anormal dans toute l'histoire, le monsieur à joué, a perdu, bien fait pour lui et il n'y a pas de quoi fouetter un chat. On peut facilement les confondre avec la catégorie précédente, mais il y a une différence de taille: ils ne font pas qu'analyser froidement le problème, ils défendent complètement le système en place, qui selon eux est valide idéologiquement parlant. Capitalisme, individualisme, toujours justifiés par l'idéal de démocratie et de liberté individuelle républicain. Le fait que la liberté devienne de l'égoïsme et de la bêtise ne semble pas les effleurer.

Il faut noter qu'il y a une extrême minorité de gens apolitiques affirmant qu'argent ou pas, on ne laisse pas bruler une bicoque quand on est pompier, point barre. Ce qui m'attriste fortement, évidement.

Mais alors dans cette histoire, qui est responsable?

En tant que Français, on a tendance à tout de suite penser que l'état n'a pas fait son boulot...

Sauf que dans ce cas, c'est l'inverse. Cela fait apparemment plusieurs fois que le Tennessee veut passer une taxe sur le revenu afin de financer plus de service publics mais que le peuple (majoritairement républicain hardcore) l'en empêche. Dans les années 90 il y a apparemment même eu des émeutes...

On comprend donc mieux l'opinion des démocrates ainsi que le manque d'empathie générale pour la famille qui a perdu sa maison.  Selon toute probabilité et quelque que soit notre point de vue et notre idéologie, ils l'ont bien cherché.

vendredi 8 octobre 2010

Le monde à l'envers

En rentrant à la maison par le chemin des écoliers, je suis tombé sur un magasin de cartes: Mekster's Maps, à l'angle de Pine St et 1st Avenue.

Ça vous paraîtra peut-être bizarre, mais j'adore les cartes. Cela me fascine complètement, je pense que si j'adore autant la Fantasy, c'est en grande partie parce que l'on trouve toujours des cartes de terres inconnues au début.

Bref je m'égare.

Donc, je suis tombé sur cette carte du monde à l'envers. Je ne suis pas sur que l'on voit grand chose, n'ayant que mon téléphone pour faire une photo, mais l'effet est étonnant. Au début, on ne reconnait pas la Terre et cela fini par faire sens. Cela donne un mélange de connu et de paysage fantastique qui fait bizarre à mes petits neurones.

le monde à l'envers

En bonus, j'ai aussi trouvé cette carte magnifique, constituée uniquement de notes sur une portée.

music map



jeudi 7 octobre 2010

Service public I

J'ai lu aujourd'hui un "fait divers" complètement hallucinant qui va nous donner l'occasion d'explorer quelques facettes du mode de pensée américain, les réactions à l'article en question étant quasiment aussi intéressantes que les faits eux-mêmes.

Laissez-moi d'abord vous raconter l'histoire en question.

En Août dernier, un habitant du Tennessee, Gene Cranick, a reçu un appel des pompiers de Fulton, la ville avoisinante. Comme il n'habite pas sur le périmètre de la commune, il lui faut en effet s’acquitter d'une somme de 75$ par an pour que les pompiers protègent sa maison. Le monsieur décline, on le prévient donc qu'en cas d'incendie, les pompiers ne se déplaceront pas.

Ce qui devait arriver arriva, la propriété prend feu, notre protagoniste appelle les pompiers; ceux-ci vérifient leur listing et s'apercevant que leur dîme n'est pas payée, refusent de se déplacer.

Le feu se propage et menace une maison voisine: son propriétaire étant dans les registres des pompiers, ceux-ci se déplacent, éteignent le feu sur la propriété en question, mais ne lèvent pas le petit doigt pour la première maison et la regardent brûler intégralement malgré l'offre de Cranick de payer l'intervention de sa poche (quelques milliers de dollars).

A la fin de l'incendie, le bilan est lourd: la maison est complètement détruite. Je vous rappelle qu'aux U.S les maisons sont construites en bois; intégralement, cela veut dire qu'il ne reste absolument rien. Rajoutant à l'horreur pour les gens comme moi qui aiment les bestioles, trois chiens et un chat étaient piégés dans la bicoque et y sont passés aussi.

Pour tout français (voir tout européen), cette histoire est hallucinante, horrible, navrante... Et surtout elle est inimaginable: cela ne peut pas arriver. Imaginer un pompier qui regarde sans broncher une maison brûler jusqu'au fondations, cela nous dépasse complètement.

En cliquant sur le lien pour voir les commentaires liés à l'article, je m'attendais donc à ce que les gens soient -comme moi- outragés et "réclament la tête" du commandant de la caserne.

Bien au contraire et à ma grande surprise, l'écrasante majorité des commentaires ne manifeste que peu, voire aucune compassion à l'encontre de Gene Cranick. En revanche, la diversité des opinions exprimées reflète de façon assez fidèle les grandes tendances politiques qui séparent le pays et offrent un aperçu assez intéressant des rouages de la pensée américaine.

(A suivre).


mardi 5 octobre 2010

Mondizen: service de livraison pour expatriés

Je viens de découvrir un peu par hasard Mondizen, un service de livraison de produits Français aux expatriés.

Apparemment, ils expédient des produits au kilo à des tarifs défiant toute concurrence un peu partout dans le monde. Je réfléchi à voix haute, mais cela veut dire pouvoir se faire expédier des rillettes, des chocapics, du gruyère et du saucisson...

C'est pas con du tout. Maintenant aux U.S, je ne vois pas forcément l'intérêt, on trouve quasiment tout en cherchant bien. Enfin, réflexion faite, dans ma liste, on ne trouve pas les chocapics, ni les rillettes, ni le saucisson, mais bon, à part les rillettes, tout cela se remplace facilement par autre chose. Il faut savoir que nous ne mangeons quasiment aucun produit 'industriel' donc je suis peut-être mal placé pour juger.

En revanche, j'imagine facilement que lorsque l'on est expatrié en Chine ou au Japon cela doit faire du bien de temps en temps de manger comme à la maison, surtout pour les français qui ont quand même un rapport très particulier avec la nourriture.

Si vous avez testé leur service, n'hésitez pas à vous manifester, je suis curieux de savoir ce que cela donne. En plus c'est une nouvelle entreprise, créé par une ancienne expatriée au Japon, je trouve que ça vaut le coup de lui faire de la pub.

Je me demande s'ils peuvent faire l'inverse aussi: moi je cherche un service qui, quand nous déciderons de rentrer en France, nous permettra d'expédier à moindre frais notre bibliothèque qui grandit chaque jour.

(UPDATE JUILLET 2014: Plusieurs commentaires anonymes dénoncent Mondizen comme étant une arnaque. Je n'en sais rien, n'ayant jamais testé le service moi-même (comme je le dis d'ailleurs au dessus). Prudence donc.)


lundi 4 octobre 2010

Le spam

Si vous pensez que vous recevez des tonnes de spam en France, je vous prie de croire que ce n'est rien en comparaison du volume ahurissant de pub que nous recevons.

Ce soir, comme tout les lundi soirs, j'ai jeté un courrier de "CapitalOne", à priori une banque qui vend des cartes de crédit. Contrairement à mon habitude, je l'ai ouvert car il était bardé de mentions rouge du genre "Urgent action required" ou je ne sais quoi du même genre... Ce qui m'a rappelé le boulot (en ce moment j'ai une tonne de paperasse à remplir selon un calendrier précis), ce sur quoi compte l'expéditeur, évidement.

Le pire, c'est la pub des commerces environnants. Des dizaines de prospectus par semaine, chaque jour la boîte en est remplie, et je les jette tous systématiquement dans la benne à recyclage qui se trouve juste à coté. Le volume est tellement important que récemment, le gérant de l'immeuble en a rajouté une.

Rajoutant à l'agacement, il faut savoir que les courriers nous sont directement adressés, avec numéro de l'appartement etc... J'imagine que l'on apparaît dans l'annuaire mais bon, le timing de certains courriers laisserait à penser que des compagnies indélicates revendent notre adresse.

Au delà de l'irritation de devoir en permanence vider sa boite au lettres comme on vide ses poubelles, il y a évidement les considérations écologiques: ce courrier ce sont des tonnes et des tonnes de papier, d'encre et de transport routier complètement inutile, c'est un gâchi navrant.

Et de façon tout à fait pratique, le plus énervant dans tout ça c'est la crainte permanente et bien réelle de jeter un courrier important qui serait caché dans le fatras de spam.

Je ne sais pas comment faire en sorte de ne plus rien recevoir, si les autres expats ont des méthodes, je suis preneur.


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