Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

mercredi 23 février 2011

Les Vengeurs I

Les Etats-Unis sont, si je ne m'abuse, le lieu de naissance de la culture comics et des super-héros de tout poils, et cette culture est bien plus grand public qu'en France.

D'ailleurs, aparté, sérieusement les Français, quand est-ce qu'on va commencer à considérer la BD comme autre chose qu'un loisir pour ado? On a une espèce d’attitude élitiste sur ce qu'est la littérature qui me gonfle. Passons.

Grâce à Hollywood et à la flopée d'adaptation de comics dont nous sommes inondés, les super-héros se portent donc plutôt bien et génèrent même des vocations.

Et je ne vous parle pas de vocations artistiques, de jeunes qui se lancent dans le dessin ou dans l'écriture. Je vous parle bien de personnes qui se lancent dans une carrière de justiciers masqués.

Ces barges, pardon, ces individus, se sont regroupé en une communauté: les Real Life Superheroes. On ne rigole pas.

Difficile de vous faire une description de ces gens, surtout que c'est un mouvement qui prend de l'ampleur et que chaque ville des Etat-Unis compte sa petite bande de Supers, avec des motivations diverses et variées. Il y a cependant trois grosses catégories qui se détachent.

La première c'est celle des vrai durs, les justiciers de la nuit.

Souvent équipés de matériel à la limite de la légalité, pratiquants d'arts martiaux, ce sont les plus proches de ce que serait Batman dans notre monde. Ce sont les plus en marge de la loi et pour cette raison, ce sont aussi ceux qui font le moins parler d'eux. Difficile donc de vous présenter ce qu'est leur modus operandi plus en détail, les seuls informations que j'ai trouvé étant des listes de matériel, protections et armes de self-défense relativement conventionnelles, souvent à la limite de la légalité.

Je peux me tromper, mais j'ai l'impression qu'il y a dans cette catégorie des "pros" qui en ont un peu marre du carcan légal. Bref, ces zigotos sont les plus ambigus moralement parlant, et quelque part je les trouve à peine au dessus des voyous qu'ils sont sensés combattre. Heureusement, ils sont apparemment en minorité.

La deuxième catégorie est plus soft, ce sont les patrouilleurs de la nuit.

Quelque part, ce sont les plus tarés je trouve parce que ce sont manifestement des amateurs complets. Les patrouilleurs de la nuit, ce sont des gens comme vous et moi qui ont décidé de lutter contre l'insécurité de leur quartier en se baladant la nuit, en costume, en appelant les flics quand ils sont témoins d'un crime, en essayant d'intervenir dans les bastons de sortie de bar pour désamorcer la situation. Ils essayent aussi de décourager le crime par leur seule présence dans les lieux habituels de deal de drogue etc.

Nous avons l'insigne honneur d'avoir l'un de ces patrouilleurs de la nuit dans notre quartier, un certain Phoenix.


Ce charmant monsieur se balade en costume dans University Avenue et Capitol Hill en fin de nuit quand tout le monde sort des bars. Nous n'avons jamais eu l'occasion de le croiser, mais l'un de mes amis s'est récement pris en photo avec lui. Le plus drôle apparemment, c'est qu'il se fait balader en voiture par sa copine, ce qui manque singulièrement de classe. Imaginez si Batman se faisait conduire par Alfred!

La plupart de ces patrouilleurs de la nuit fait aussi partie de la dernière catégorie,  qui se qualifie elle-même de "Social Activists". Soyons réalistes, ce sont avant tout des cosplayers.

Grosso-modo, ce sont des gens qui se déguisent en super-héros et qui organisent des évènements de quartier pour sensibiliser les gens à la prévention du crime, pour récolter de l'argent pour les sans-abris, pour prêcher l'entraide et l'amour de son prochain. Pas de mauvais bougres en somme, j'ai juste du mal à comprendre l'aspect cosplay de la chose, surtout quand on voit ce que cela donne parfois.



lundi 21 février 2011

Sodas II

S'il y a une patrie des sodas, c'est bien les US. Ils sont littéralement partout, consommés par tout le monde de 1 à 90 ans, certainement plus faciles à trouver que de l'eau, et souvent moins cher.

Depuis une semaine que je marine ce sujet sur les sodas j'ai porté un peu plus d'attention à la consommation des gens que je fréquente, notamment au boulot. Histoire de vous donner une idée, pour environ 400 personnes sur le site, j'ai dénombré 8 machines à café pour 16 distributeurs de canettes. 16 machines totalement indispensables, surtout que l'on a un supermarché littéralement de l'autre coté de la rue.

En me baladant entre les cubes à midi, j'ai jeté un coup d'œil à ce que buvaient les gens, et comme prévu les cannettes dominent nettement (18 personnes sur 20), et ce quel que soit l'âge et la position hiérarchique des gens "étudiés". Ingénieur de 25 ans frais diplômé ou Senior Manager de 55 ans, même combat! Pire, la quantités bue par jour et par personne est complètement effrayante avec parfois 3, 4 canettes dans une journée.

J'ai lu il y a quelques temps un débat sur un forum internet, peuplé en grande majorité d'américains, qui m'avait fait totalement halluciner. En gros le forum en question traite de développement personnel et autres trucs new-age, avec forcément une section santé, nutrition et ce genre de trucs.

Je ne me souviens pas exactement comment le sujet était formulé. Je crois que l'un des membres souhaitait savoir si d'autres membres avaient essayé de boire de l'eau, car il lui semblait que cela serait plus sain. Il se demandait aussi s'il n'allait pas essayer pendant 30 jours d'éviter les sodas, afin de se rendre contre de l'impact sur son corps.

Bon, moi quand je lis ce genre de question, je vais me taper la tête contre un mur trois ou quatre fois et quand je suis suffisamment anesthésié, je reviens me resservir une rasade de bêtise pure en lisant les réponses. Et comme de juste, je n'ai pas été déçu.

La majorité des réponses à la question posée convenait que certes cela serait surement plus sain, mais que malheureusement l'eau, c'était trop fade et sans gout.  Et de suggérer des alternatives moins tristes, à base de limonade naturelle ou de choses du genre.

Vous avez bien lu: les américains sont tellement habitués à boire des choses aromatisées que l'eau en devient tabou car trop fade. Personnellement, cela me sidère.

Quand j'étais gamin, j'avais un "correspondant" anglais. Enfin correspondant, c'est vite dit: on ne s'est jamais écrit, on se contentait d'échanger nos familles pendant deux semaines durant l'été. Ou peut-être que c'était  nos familles qui nous échangeaient, à la réflexion.

Bref, c'était un gamin charmant, mais quand il était en France il était toujours légèrement apathique, à croire que rien ne l'intéressait.

Un jour nous sommes allé déjeuner chez des amis. Une heure de voiture à l'aller, le môme égal à lui-même: gentil mais un peu mou et pas bavard. Nous déjeunons, l'après-midi est magnifique et le gamin s'érige en leader de la petite ribambelle de mouflets, nous raconte des histoires et nous emmène conquérir des territoires inconnus. Dans la voiture, au retour, il n'a jamais été aussi bavard, un vrai pinson, à tel point que mes parents s'interrogent: on dirait qu'il a pris de la coke... Ou du café.

Ce qui n'a pas de sens, nous avions 12 ans à l'époque.

Soudain cela fait tilt: le Coca! Comme il y avait une flopée de gamins, notre hôte nous avait acheté du Coca pour le déjeuner. Tout devient clair: à 12 ans, mon correspondant était bel et bien accro à la caféine, et comme nous ne buvions que de l'eau à la maison, il était constamment en manque. Et oui, les jeunes anglais de l'époque (il y a 20 ans donc) avaient quasiment les mêmes habitudes alimentaires que les américains, et déjà, ne buvaient presque jamais d'eau.

Après on se demande pourquoi des maladies comme l'ADD ont commencé à être diagnostiquées en premier aux États-Unis... Une génération de mômes accros à la caféine à partir de quoi, trois, quatre ans, est-ce normal? Il y a des questions à se poser, il me semble.

20 ans plus tard, il me semble que c'est une tendance qui a gagné la France et cela m'inquiète, notamment pour ce que cela implique en terme de cout de santé pour soigner les maladies liées à l'obésité. J'en reparlerais peut-être.


mercredi 16 février 2011

Sodas I

Je rebondis sur le post du Piou, et donc sur l'actualité: aujourd'hui je vais vous parler des sodas.

Contrairement à ce que vous pensez peut-être, je ne suis pas un gros buveur de sodas. En fait je n'en bois quasiment jamais. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, par exemple au ski je bois du Powerade (bleu attention, les autres c'est de la merde) par bidons entiers, et si je pars en vacances en m'enquillant 5 heures de route, il est probable que je m'achète un Monster Energy (le vert, pour les curieux).

Mais au jour le jour, ce n'est pas un besoin, question d'éducation surement, rendons à César ce qui appartient à ma mère. Je bois du café, du thé, des tisanes, et surtout de l'eau. Une vraie mamie quoi.

Il suffit de regarder les étiquettes pour se rendre compte que c'est de la mort en canette ces merdes: un bidon de 650mL de SoBE, cela doit titrer à 70 grammes de sucre en moyenne. Pas besoin d'être Einstein pour se douter que manger 70 grammes de sucre plusieurs fois par jour, tous les jours, ça a un impact négatif sur la santé.

Alors vous allez me dire, oui mais il y a les versions Diet.

Désolé pour ceux que je vais égratigner au passage, mais il me semble, encore une fois, que d'ingérer une boisson complètement de synthèse avec des molécules (le sucralose entre autre) qui ont un effet pas vraiment testé sur le corps, et ce plusieurs fois par jour tous les jours, c'est demander à avoir des problèmes, tellement cela semble pas naturel.

En plus quel intérêt? Ces versions... édulcorées, sont systématiquement moins bonnes que les originales, non?

Donc, une étude vient d'enfoncer le clou et apporter un crédit scientifique à ce qui me semble être du bon sens: quelques soient vos habitudes, boire une boisson Diet vous expose à 50% de risques de crise cardiaque de plus que les gens buvant des sodas normaux. J'ai envie de dire: D'oh. Sans déconner.

Le mécanisme qui induit ce risque de crise cardiaque n'est pas encore bien connu, et il est d'ailleurs loin d'être certain que cela soit le seul danger de ces sodas. Il semble par exemple qu'ils induisent une réponse insulinique comme les soda normaux (en simplifiant grossièrement, le corps perçoit une sensation sucrée et se dit donc: "Punaise les enfants, du sucre, lâchez l'insuline!"). D'où diabète de type II, le lien vers la crise cardiaque s'imagine aisément, un phénomène qui s'amplifie aux US.

Pourquoi ce laïus, vous allez me dire? Si je n'aime pas ça, je n'ai qu'a ne pas en boire et basta, et puis je pourrai aussi arrêter de traiter la Terre entière de débile profond tant qu'à faire, merci bien.

Oui mais déjà, je suis français, c'est dans les gènes. Et puis vous savez, en tant qu'ex-fumeur qui retombe périodiquement, je m'inclus dans le lot, si ça peut vous rassurer.

L'autre raison c'est que le phénomène m'interlocute pas mal, et pour illustrer mon propos, la prochaine fois je vous raconte trois anecdotes avec des vrais morceaux de gens dedans.

mardi 8 février 2011

Plaques d'immatriculation personnalisées

Si vous suivez ce blog depuis quelques temps, vous savez surement que j'ai deux obsessions quand je me balade dans la rue: les panneaux bizarres et les plaques d'immatriculation personnalisées.

Je suis comme ça: moi je ne ne regarde pas le derrière des filles, je regarde le cul des bagnoles.

Ce soir je suis tombé sur trois plaques marrantes en 500 mètres, surement un signe qu'il est temps de vous faire une petite compilation.

Allez, sans plus attendre voici mes dernières trouvailles en matière de plaques.

La première est certainement ma préférée: toute simple, pas très originale à première vue, mais en fait c'est la seule que j'ai vu qui forme une phrase.

une plaque personnalisée

Pour les connaisseurs, Ali G in da House! (dédicace, frangin).


Celle-ci, je n'ai pas compris la référence. Si quelqu'un connait?


Idem, je ne comprend pas la référence


Ah, celle-ci c'est une de mes préférées de tout les temps. Je trouve l'idée amusante.


Encore une référence que je ne comprend pas bien...


Et pour finir une que je crois déjà avoir vu mais qui me fait bien marrer:


Bon, tout cela ne me dit pas ce que je vais mettre sur la mienne, de plaque.

samedi 5 février 2011

A nous de vous faire préférer le train

Pour aller à Vancouver ou à Portland, il y a deux possibilités: la voiture ou le train.

En France, on ne se poserait pas la question: un coup de TGV, chaque destination prendrait un peu plus d'une heure, contre 3 ou 4 en voiture.

Vous vous doutez surement que par défaut, un américain ne va pas prendre le train. Pourtant contrairement à ce que l'on pourrait croire, le train est globalement de bonne qualité: les cabines sont super confortables, à peu prêt au niveau des TGV français (enfin, la génération d'avant, pas les nouveaux TGV qui sont fabuleux) et les tarifs raisonnables. De plus les gares de Portland, Seattle et Vancouver sont en plein centre ville, bref, l'idéal pour se faire une petite virée touristique.

Le problème c'est que le train est encore plus lent que la bagnole.

En gros, le train s'arrête dans tous les patelins de la banlieue de Seattle (5 ou 6 arrêts de mémoire), et surtout tant qu'il est dans le metroplexe, il se traine. Mais alors il se traine! Une vraie limace.

Je n'arrivait pas à comprendre pourquoi: j'ai longtemps cru qu'en gros la vitesse du train est réduite en ville parce que les américains ont peur du "cheval de fer". Si, si, je vous assure!

Croyez le ou non, ils sont tellement habitués à leur satanées bagnoles que tout autre moyen de locomotion leur semble suspect. Il y a d'ailleurs régulièrement des histoires de clampins se prenant un train dans la tronche, chose qui me stupéfie vu le bruit tonitruant des sirènes du train.

Il faut dire que les aménagements urbains sont mal foutus, pas ou peu de ponts et de tunnels, le train passe au même niveau que la route avec des passages à niveau basiques en plein Downtown (à une époque, je traversais les voies à pied pour aller bosser). Et oui, le "socialisme" à l'européenne, ça sert aussi à ne pas se retrouver avec des infrastructures de daube. Passons.

Le train part donc avec des handicaps, mais la vraie raison de cette vitesse de tortue est encore plus idiote que cela, et je ne l'ai comprise qu'il y a deux semaines.

Figurez-vous que ma boite a déménagé juste à coté d'Union Station et que de notre salle de déjeuner nous avons une vue imprenables sur les voies (et sur le Puget Sound et les Olympics, mais c'est une autre histoire, le but n'est pas de vous rendre jaloux, enfin pas tout de suite).

Un lundi matin, en attendant que ma gamelle réchauffe au micro-onde, je rêvassais devant notre vue imprenable, quand un train entre en gare. Plus précisément, il s'arrête à 500 mètres du quai. Effectivement, la fois où nous avons été à Portland en train, je me rapelle qu'il s'était aussi arrêté pendant deux plombes à cet endroit.

Quelqu'un descend de la locomotive, le conducteur je suppose et commence à marcher vers l'avant du train. Tiens, une panne?

Non, le monsieur se dirige vers le levier de l'aiguillage, l'actionne et remonte à bord. Quelques minutes plus tard, le train redémarre et rentre en gare. Éberlué, je vais chercher ma tambouille et retourne bosser.

Un rien pervers, je me reposte au même endroit plusieurs jours d'affilée à la même heure, pour vérifier si ce n'est pas un cas isolé. Et bien non, mesdames et messieurs! Dans le "plus puissant pays du monde", on actionne les aiguillages à la mano. Une fois de plus, on a un peu l'impression que les US, c'est le tiers-monde en fait, non?


mardi 1 février 2011

Infuriated

Le prochain post devait parler de la France, mais je viens de voir un truc à la TV qui m'a positivement foutu en rogne.

Je vous cadre le contexte: je suis en train d'installer une machine sous Linux pour Celia (son troisième ordi sous Linux, yay!). Quand je fais ce genre de trucs, je mets en général un truc à la TV, si possible bien débile histoire d'être distrait dans mon travail. Certains écoutent la radio, moi je regarde "Extreme Makeover Home Edition".

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un peu comme l'émission "D&co" de M6: une équipe de designers rénove en une semaine la maison d'une famille. Au passage, il semble que le cahier des charges de ce genre d'émission requiert la présence d'un animateur insupportable, ici un certain "Ty Pennington", équivalent braillard de notre Valérie Damidot nationale.

Dans le cas de "EMHE", les familles qui sont choisies sont toujours des familles qui en ont bien bavé dans la vie, un concept très américain dans l'esprit (l'American Dream qui récompense les gens qui bossent dur malgré l'adversité). C'est plutôt bien je trouve, même si le coté larmoyant est un peu irritant.

Chaque émission est aussi l'occasion de mettre en avant diverses organisations caritatives chères au coeur de la famille ou de faire de la sensibilisation autour d'un sujet précis: ce soir par exemple, il s'agissait de faire de la prévention contre l'envoi de SMS au volant, une pratique de plus en plus répandue chez les jeunes américains et qui tue chaque année plus de gamins.

Vous l'aurez compris, ce thème a été choisi parce que le famille de l'épisode a perdu son aînée dans un accident de voiture. Elle a malheureusement perdu le contrôle de son véhicule pendant qu'elle envoyait un SMS, est sortie de la route et s'est encastrée dans un pylône.

Déjà, cela commence à m'agacer. C'est triste, c'est navrant, mais ce n'est pas comme si un chauffard lui avait roulé dessus à cette pauvre gamine. Elle a eu une conduite à risque, elle s'est planté, c'est la vie. Bon, ok il faut faire de la prévention chez les jeunes, je l'admet.

L'épisode revient alors sur l'accident et nous décrit les circonstances précisesvdu drame: la môme était en train d'envoyer un SMS, n'avait pas sa ceinture de sécurité, elle est sortie de la route et elle s'est tuée.

Je ne sais pas pour vous, mais il y a un truc qui me fait péter un boulon là.

ELLE N'AVAIT PAS DE CEINTURE DE SECURITE.

Donc un accident sans gravité est devenu un accident mortel. (Je pourrai être très très cynique à ce point du post, mais je vais m'abstenir, par respect pour la famille en question).

Durant tout l'épisode, il ne sera fait mention de ce fait qu'une seule fois. UNE SEULE.

Tout le reste de l'épisode, on part en croisade contre le SMS au volant. La famille fait un discours devant une école pour sensibiliser les jeunes à ce nouveau fléau qui tue la bonne jeunesse américaine. On pleure, on maudit le SMS, on promet que plus jamais. La puînée fait un discours expliquant qu'à cause d'un simple SMS sa vie ne sera plus jamais la même et qu'elle a pris la résolution de ne plus jamais s'adonner à cette pratique, avec une formulation qui rappelle singulièrement la prévention des MST aux Texas (ie: l'abstinence sexuelle).

Mais personne ne mentionne à nouveau la ceinture de sécurité. Ça m’énerve à un point, mais vous ne pouvez pas imaginer.

D'ailleurs, dans la même veine.

J'ai découvert récemment que dans certains états, l'on peut conduire une moto sans casque. Dans le Massachusetts, par exemple. Par contre, dans ces mêmes états, on ne peut bien sur pas acheter d'alcool avant 21 ans.

Allez, pour le plaisir, je vous la refait. Dans ce pays, on ne peut pas emmener un coupe ongle dans un avion, on ne peut pas acheter d'alcool quand on a moins de 21 ans, on met des stickers d'avertissement partout ("Ne pas jouer dans la poubelle"), on ne peut pas manger de fromage au lait cru par peur des germes, ni de kinders (même raison).

Par contre, conduire une moto sans casque, dans certains états, c'est possible.

Remarquez, ça fait des donneurs d'organes en plus.

Sans déconner.

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