J'ai beau râler pas mal sur ce blog, dans la vraie vie je suis plutôt une bonne pâte. Généralement je suis plutôt content, un peu comme Merry le hobbit qui ne s'en fait pas trop du moment qu'il y a de quoi manger et chanter.
Bref, Seattle m'a assez vite déridé et par rapport à Paris, j'ai nettement ralenti l'allure: je m'en fous un peu des horaires, je parle aux gens, je prends mon temps.
Le plus flagrant, c'est avec les chauffeurs de bus. Je dis toujours « Bonjour, Comment allez-vous? », « Au revoir » et « Merci, passez une bonne journée », même aux cons. Toujours. Sauf à un, mais qui est vraiment trop con, faut pas pousser non plus.
Mais surtout, surtout, je ne leur dis pas ça machinalement. Je leur souris.
Hier nous avons raté notre bus habituel, légèrement perturbés dans notre routine par nos deux nouvelles co-locataires, du coup ce matin notre chauffeuse habituelle nous a accueilli en nous disant: « Oh, j'avais peur que vous ne soyez pas là, comme vous n'étiez pas là hier ».
Sur le moment je n'ai pas vraiment relevé, poussé en avant par le flot de gens montant à bord; alors au moment de descendre du bus j'ai ralenti le pas pour lui souhaiter une bonne journée comme à l'accoutumée et pourquoi pas lui faire un brin de causette.
Elle m'a laissé un peu sans voix en me disant:« Je suis contente que vous soyez là, j'avais peur de ne pas vous voir pour ma dernière journée ».
Bref, Seattle m'a assez vite déridé et par rapport à Paris, j'ai nettement ralenti l'allure: je m'en fous un peu des horaires, je parle aux gens, je prends mon temps.
Le plus flagrant, c'est avec les chauffeurs de bus. Je dis toujours « Bonjour, Comment allez-vous? », « Au revoir » et « Merci, passez une bonne journée », même aux cons. Toujours. Sauf à un, mais qui est vraiment trop con, faut pas pousser non plus.
Mais surtout, surtout, je ne leur dis pas ça machinalement. Je leur souris.
Hier nous avons raté notre bus habituel, légèrement perturbés dans notre routine par nos deux nouvelles co-locataires, du coup ce matin notre chauffeuse habituelle nous a accueilli en nous disant: « Oh, j'avais peur que vous ne soyez pas là, comme vous n'étiez pas là hier ».
Sur le moment je n'ai pas vraiment relevé, poussé en avant par le flot de gens montant à bord; alors au moment de descendre du bus j'ai ralenti le pas pour lui souhaiter une bonne journée comme à l'accoutumée et pourquoi pas lui faire un brin de causette.
Elle m'a laissé un peu sans voix en me disant:« Je suis contente que vous soyez là, j'avais peur de ne pas vous voir pour ma dernière journée ».
Meme expérience de mon côté
RépondreSupprimerAu début ça surprend un peu et j'avoue que je restais là comme une idiote sans avoir le réflexe de répondre
Je vis dans Downtown Durham , donc je peux me rendre à pied à la biblio, la poste,...et chaque fois que je croise quelqun c'est tjs un bonjour, un signe, un sourire
On vit à la limite d'un quartier dit "difficile"(the hood) et les même gangbangers qui aiment bien utiliser leurs guns ( on les entend au loin en principe les soirs de week-ends: la 1ere fois ça surprend lol) quand je les croise dans la rue me disent bonjour, comment ça va...
Pareil dans les supermarchés, j'apprécie que les gens se fassent des politesses quand les caddies se croisent, ça me change des auto-tamponneuses chez Auchan quand je vivais encore en France
Et si tu es perdu en voiture, tu t'arrêtes et tu demandes ton chemin, y'a tjs une bonne âme, pour te dire: "just follow me , I put you on the right direction", ça m'est arrivé plusieurs fois quand j'ai commencé à conduire ici et j'avoue que je trouve ça génial
idem , morsque je fus aus states ,j'avais des cliches plein la tete , je susi revenu enchantés de leurs sens civique , c'est le mot approprié .
RépondreSupprimerje recevais des cadeaux le matin , une gentillesse et une fierté de vous voir parmi eux aux states , mais je n'oublie pas ausssi que les contacts etait le plus souent superficiel et oui revers dela medaille .des contacts rapides mais bref dans le temps .
jE garde encore en memoire la gentillesse ,et je l'ai toujours defendu en france face a cette ignorance ou orgeuil des francais face au USA ;