Carnets de Seattle: Patchwork d'impressions et d'humeurs d'un Français expatrié puis revenu des Etats-Unis. Depuis mars 2011, ces carnets sont aussi le journal de mon combat contre la leucémie, les séquelles de la greffe de moelle osseuse et le cancer secondaire apparu en Janvier 2024...

vendredi 26 février 2010

Des news des chats

Les deux miss vont bien et s'acclimatent... Finalement je pense que c'est nous qui avons le plus de mal à nous ajuster :)

Bon allez c'est vendredi, on va faire simple avec deux petites vidéos des miss dans leurs œuvres: Lhassa qui comme d'habitude va mettre sa tête dans des endroits pas possibles et Luna qui nous fait une petite démonstration de saut :)







mercredi 24 février 2010

Burger King

Que celui qui m'a conseillé d'aller au Burger King se dénonce, qu'on l'enduise de ketchup et de plumes et qu'on le pende haut et court.

Je sais pas d'où ça sort, ce mythe que Burger King c'est bon et que le Whooper ça démonte.

Sérieusement, c'est infâme. Presque pire que Jack-in-the-Box, que vous ne connaissez pas en France (et tant mieux pour vous, honnêtement).

Vous allez me dire, faut pas être devin, c'était à prévoir que ça serait gerbant, mais bon c'est plus fort que moi, faut que je teste toutes les enseignes de burgers. Je vous rassure, j'y refous jamais les pieds ensuite.

Bref, chose que je n'avais encore jamais vu, chez Burger King ils réchauffent des steaks pré-cuits au micro-onde. Si, si, je ne déconne pas. Même chez JITB, ils ont la décence de les cuire au grill.


Quand on a vu ça, on aurait du se tailler vite fait, quitte à perdre notre argent. Mais bon, on prend soin de vous, on s'est dit qu'on ne pouvait pas vous laisser sans un avis de première main, alors on est resté.

Bon voilà on va pas épiloguer, c'était dégeu, à gerber, immonde.



D'ailleurs, anecdote.

La première fois que je suis venu aux US, c'était en famille, il y a bien 20 ans. Ave mon frangin, on avait du faire pression sur mes parents pour casser la croute au Burger King, et ils avaient fini par céder, les pauvres.

On avait trouvé ça dégeu. Imaginez, des gamins de 10 ans qui trouvent que la bouffe du fast-food est dégeu: ça devait vraiment être immonde. D'ailleurs si je me souviens bien, on avait été malade le jour suivant, se taper une gastro quand tu passes 15 jours en Floride, merci bien BK.

Prochain Burger King dans 20 ans, donc. Ou mieux, jamais.

(Je précise: je suis conscient que BK est une chaine, et que comme toutes les chaines certains restaurants sont pires que d'autres. Ce qui n'empêche que c'était gerbant et que je n'y mettrais plus les pieds).
(Je précise aussi que nous ne testons ce genre de restau que dans des circonstances exceptionnelles, dans ce cas parce qu'on était dans une zone industrielle avec rien d'autre aux alentours et une méchante dalle. On est pas complètement cons non plus ;)).


lundi 22 février 2010

Idées préconçues

Mercredi j'étais chez le dentiste pour me faire refaire mes plombages qui sont tous en train de se débiner. Pour la petite histoire, un matin j'en ai retrouvé un sur ma brosse à dent, j'aime mieux vous dire que ça fait un peu bizarre et que ça fait un mal de chien en cadeau bonux.

J'ai été accueilli par une assistante charmante, très professionnelle, très polie, et aussi un peu blonde à l'intérieur, à la Reese Witherspoon, si vous avez vu les films.

A la mode américaine, elle m'a fait la conversation tout du long de ma présence au cabinet et lorsqu'elle a découvert que je venais de Paris; mieux, que j'y avais vécu dix ans, elle a manqué défaillir (sérieusement). Elle a gagné une bonne octave (« Oh my god! Oh my god! Oh my god! ») et m'a littéralement assailli de questions.

Parmi ces questions, l'inévitable « Est-ce que c'est vrai que toutes les parisiennes sont des mannequins ». Obligé, j'ai entretenu le mythe, en lui expliquant que c'est du au fait qu'il a beaucoup d'agence de top-model. Je me voyais mal lui expliquer que c'était plutôt que toutes les parisiennes savaient s'habiller, contrairement aux femmes d'une certaine ville du Nord-Ouest des États-Unis que nous ne nommerons pas.

Elle a d'ailleurs gobé cette explication sans sourciller, ce qui m'étonne presque autant que ma capacité à débiter ce genre de débilités profonde. En tout cas, jusque là rien de trop étonnant. Cette question, on me la pose en effet régulièrement dès que l'on commence à parler de Paris.

J'ai été plus surpris par sa question suivante: « Est-ce que c'est vrai qu'a Paris tout le monde à un chien et qu'on peut aller avec son chien au restaurant ?».

Alors là, j'ai été un peu scotché, et avant que je puisse improviser un mensonge qui la satisfasse, je me suis entendu répondre quelque chose comme : « Bien sur que non, en général on vit en appartement, cela serait trop cruel ». Ce qui l'a malheureusement fort dépité, le Seattleite moyen (moi y compris) adorant les bestioles en tout genre.

En creusant un peu, il s'avère qu'elle s'est mise cette idée en tête en ayant vu quelques jours avant un film ou le héros, parisien, avait un chien qu'il trimballait partout. Elle a généralisé un peu rapidement.

Ce qui m'amène à mon point: c'est ahurissant à quel point dans notre monde saturé d'information, les gens peuvent manquer de sens critique et ont tendance à généraliser un fait ponctuel. On aurait pourtant tendance à penser l'inverse, non?

D'ailleurs, je vous confesse platement que j'allais chez le dentiste à reculons. Suite à une première expérience que l'on peut qualifier de cauchemardesque nous étions persuadés que tous les dentistes américains étaient des bouchers incompétents.

Ce qui est bien sur complètement faux, et en l'occurrence je suis tombé sur une dentiste qui m'a complètement bluffé: non seulement je n'ai rien senti du tout lorsqu'elle m'a anesthésié, mais en plus la réparation est tellement impeccable que j'ai envie de me faire refaire mes autres plombages.

Seul point noir, ça m'a quand-même couté 100$ cette histoire (je paye 20% de ma poche tant que je n'ai pas atteint 1500$ annuel), avec un devis (ben oui, le dentiste il te fait un devis!) pour me colmater les autres ratiches qui va chercher dans les 1500$ (tu comptes, ça fait dans les 300 de ma poche quand même).

Wai. On va attendre un peu.


mardi 16 février 2010

Mardi gras

Les mots sont étranges.

Prenez « pêche à la ligne »: ce n'est pas vraiment un mot composé comme « après-midi », mais c'est néanmoins presque un mot: « paichalalign » , un truc qui a une identité propre et dont on ne décompose pas le sens dans notre tête quand on le dit.

Un peu comme « cache-nez »: un cache-nez ce n'est pas vraiment quelque chose qui sert à dissimuler ma péninsule, c'est une écharpe, un foulard, un bout de tissu que je me mets autour de la tête quoi. Un cache-col, comme dirait ma grand-mère.

Des mots comme ça, il y en a des tonnes, et parmi eux celui qui nous intéresse ce soir (n'est-ce pas Éric -oups j'ai déjà fais cette blague-), Mardi gras.

Mardi gras. MAR-deeee-GRAAAHH. maaaaRRRRRRDIIIIIIgraaaahh. Mardi gras.

Deux mots, mais en fait un seul que l'on ne décompose pas quand notre cerveau l'analyse. Un seul mot qui exprime tout de suite le carnaval, les déguisements, les beignets et les bugnes.

Et puis un jour, on passe devant un bar de Seattle qui propose de célébrer:

« FAT TUESDAY ».

D'un coup, l'expression prend un autre sens, nettement plus violent, des images de graisse façon « Fight Club »... :)


Le meilleur quote du monde

er1c : Il ne faut que 6cm pour faire jouir une femme!
jordan : Oui m'enfin il ne faut qu'un petit couteau pour tuer un être humain, n'empêche que tu pars à la guerre avec des tanks, des mitraillettes, des hélicoptères...


Nuff'said

vendredi 12 février 2010

Superbowl II

Vous savez surement que la TV américaine est assez gavante pour un français car il y a des pubs tous les quarts d'heure. Bon en général, c'est très court, ça reste casse-couille.

Nous, normal, ça nous gonfle. Mais les américains semblent assez fans de pubs, ce qui nous éberlue passablement parfois parce qu'on les trouve sincèrement à chier (les pubs, pas les amerloques, suivez un peu). Pour vous donner une idée, c'est assez régulièrement du niveau du télé-achat... On a un peu l'impression de se taper les pubs du cinéma de cambrousse de TsoinTsoin les flots bleus qui datent des années 80.

Comme je vous le disais, lors du Superbowl, l'Amérique est vissée à son petit écran (quelle expression pourrie à l'ère du LCD Flatron 128pouces, non?). C'est donc le plus gros jour de l'année en terme de publicité TV, et les annonceurs ne s'y trompent pas en investissant des sommes colossales.

Là ou on a vraiment halluciné, c'est que la pub a pris une place si importante que maintenant le but du Superbowl semble être devenu de découvrir les spots concoctés pour l'occasion. Pour vous donner une idée, brèves de comptoir vendredi avant le match: "Sunday is Superbowl, YES, we're gonna see some ads!!!! " crié par une petite blonde. Et ce n'est pas ironique, non l'excitation et la joie sont bien réels.

Nous, forcément, on hallucine. Déjà regarder le foot on a du mal à comprendre, mais en plus regarder les pubs, tout son dimanche aprèm, là on est un peu largué.

Enfin il faut bien avouer que certaines pubs sont marrantes.


mardi 9 février 2010

Superbowl I

Le Superbowl, au cas ou (comme moi il y a encore quelque jours) vous ne le sauriez pas, c'est en gros la coupe du monde de foot américain, avec comme seule nation participante les US (ce qui dans l'esprit américain reviens un peu au même).

Bref, tout le monde est vissé à sa TV le dimanche aprèm. Et quand je dis tout le monde, c'est vraiment tout le monde, à part les quelques infortunés qui doivent travailler... Et nous.

Faut dire que déjà le foot français j'en ai un peu rien à cirer, alors le foot américain, je vous fais pas un dessin, I couldn't care less.

A la place on a décidé de profiter de la désertion du centre ville en visitant en un après-midi:

  • L'aquarium de Seattle, où on a vu les poissons les plus bizarres de la terre et où on a pu toucher des anémones,
  • Pike Place Market, habituellement noir de monde et étouffant, là quasiment désert,
  • Et en prime on s'est exceptionnellement acheté un café et un chocolat dans le plus vieux Starbucks du monde que l'on a toujours évité parce que c'est plus blindé que les Galeries Lafayette une veille de noël (et parce que ça a assez peu d'intérêt en prime, à part pouvoir dire j'y étais)

Tout ceci dans un calme on ne peut plus royal, sans une once de queue nul part.


Le bon plan l'année prochaine serait d'aller voir Mickey :)

Vous pouvez retrouver des photos sur la page Facebook.


jeudi 4 février 2010

De l'importance d'un sourire

J'ai beau râler pas mal sur ce blog, dans la vraie vie je suis plutôt une bonne pâte. Généralement je suis plutôt content, un peu comme Merry le hobbit qui ne s'en fait pas trop du moment qu'il y a de quoi manger et chanter.

Bref, Seattle m'a assez vite déridé et par rapport à Paris, j'ai nettement ralenti l'allure: je m'en fous un peu des horaires, je parle aux gens, je prends mon temps.

Le plus flagrant, c'est avec les chauffeurs de bus. Je dis toujours « Bonjour, Comment allez-vous? », « Au revoir » et « Merci, passez une bonne journée », même aux cons. Toujours. Sauf à un, mais qui est vraiment trop con, faut pas pousser non plus.

Mais surtout, surtout, je ne leur dis pas ça machinalement. Je leur souris.

Hier nous avons raté notre bus habituel, légèrement perturbés dans notre routine par nos deux nouvelles co-locataires, du coup ce matin notre chauffeuse habituelle nous a accueilli en nous disant: « Oh, j'avais peur que vous ne soyez pas là, comme vous n'étiez pas là hier ».

Sur le moment je n'ai pas vraiment relevé, poussé en avant par le flot de gens montant à bord; alors au moment de descendre du bus j'ai ralenti le pas pour lui souhaiter une bonne journée comme à l'accoutumée et pourquoi pas lui faire un brin de causette.

Elle m'a laissé un peu sans voix en me disant:« Je suis contente que vous soyez là, j'avais peur de ne pas vous voir pour ma dernière journée ».



mardi 2 février 2010

Deux nouvelles habitantes

Je passe en coup de vent vous présenter nos deux bébés que l'on adopté Samedi: Luna et Lhassa.

Ce sont deux sœurs de 4 mois, qui malgré leur castration lundi matin étaient plutôt en forme hier soir.

Luna, la noire est bizarrement à la fois la plus peureuse et la plus casse-cou: elle se carapate au moindre bruit, mais essaie toujours de grimper partout.



Lhassa est une véritable pie, curieuse comme c'est pas permis et téméraire comme pas deux, mais plus réservée au final et étrangement effrayée par les hauteurs.


Je vous en raconterai bien des tonnes à leur sujet, mais il faut que j'aille jouer avec elles.

Et oui, on ne possède pas un chat, c'est lui qui vous possède ;)

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