Dans l'imaginaire européen, l'Amérique est un pays ultra-violent ou le flingue est roi et ou l'on vit constamment avec le risque que l'un de ses collègues se ramène au boulot avec un canon scié et dézingue tout ce qui bouge.
Ce n'est pas qu'un mythe.
Les américains ont même une expression pour ça: « Going Postal »; due au nombre de postiers ayant pété un câble et ayant fait un carton sur leur lieu de travail. Je vous rassure tout de suite, à Seattle on est plutôt peinards, mais il y a quand même régulièrement des histoires sordides dans les news locales: récemment par exemple, un type a dessoudé son ex-femme en pleine confesse devant monsieur le curé (comme quoi, conseiller matrimonial, ça ne s'improvise pas).
En général, quand on parle de ce sujet, on pointe toute de suite du doigt l'amour passionnel des américains pour les armes à feu. Il y a surement une corrélation mais l'explication me semble insuffisante: les canadiens ne sont pas en reste coté quincaillerie sans pour autant avoir la même réputation.
Plus proche de mon vécu, mon père a toujours eu plusieurs fusils à la maison (chasse oblige), sans que je n'ai jamais eu de pulsions de meurtre. Je collectionne moi même les armes blanches, et les suisses ont tous une arme à feu à la maison (c'est la loi) sans pour autant être les personnes les plus violentes du monde, loin s'en faut.
Et puis, ce ne sont pas que les flingues qui sont concernés. J'observe régulièrement les gens autour de moi et force est de constater qu'ils sont en général stressés, nerveux, prompts à la colère...
A leur décharge, la vie de l'américain moyen est stressante. Je pense que pour les classes moyennes, c'est plus dur ici qu'en France au jour le jour même si leur pouvoir d'achat est en général supérieur. Cependant, je ne pense pas que cela explique tout, et je ressens assez nettement une espèce de violence sourde émaner de tout un chacun (ressenti que je n'ai pas en France) et ce malgré une ambiance très politiquement correcte ou dire un mot plus haut que l'autre en public est très mal vu. Un peu comme si tout le monde était toujours au bord de péter une durite pour une raison X ou Y.
Bref, on ne va pas passer en revue toutes les causes potentielles, on en aurait pour des heures, d'autant que j'ai une théorie à vous proposer. Cela va vous sembler capillotracté, mais pour moi, la racine du mal c'est... le lait.
(Punaise, mais il a fumé ses chaussettes encore lui ou quoi?)
Oui, le lait. Suite au prochain numéro!
Ce n'est pas qu'un mythe.
Les américains ont même une expression pour ça: « Going Postal »; due au nombre de postiers ayant pété un câble et ayant fait un carton sur leur lieu de travail. Je vous rassure tout de suite, à Seattle on est plutôt peinards, mais il y a quand même régulièrement des histoires sordides dans les news locales: récemment par exemple, un type a dessoudé son ex-femme en pleine confesse devant monsieur le curé (comme quoi, conseiller matrimonial, ça ne s'improvise pas).
En général, quand on parle de ce sujet, on pointe toute de suite du doigt l'amour passionnel des américains pour les armes à feu. Il y a surement une corrélation mais l'explication me semble insuffisante: les canadiens ne sont pas en reste coté quincaillerie sans pour autant avoir la même réputation.
Plus proche de mon vécu, mon père a toujours eu plusieurs fusils à la maison (chasse oblige), sans que je n'ai jamais eu de pulsions de meurtre. Je collectionne moi même les armes blanches, et les suisses ont tous une arme à feu à la maison (c'est la loi) sans pour autant être les personnes les plus violentes du monde, loin s'en faut.
Et puis, ce ne sont pas que les flingues qui sont concernés. J'observe régulièrement les gens autour de moi et force est de constater qu'ils sont en général stressés, nerveux, prompts à la colère...
A leur décharge, la vie de l'américain moyen est stressante. Je pense que pour les classes moyennes, c'est plus dur ici qu'en France au jour le jour même si leur pouvoir d'achat est en général supérieur. Cependant, je ne pense pas que cela explique tout, et je ressens assez nettement une espèce de violence sourde émaner de tout un chacun (ressenti que je n'ai pas en France) et ce malgré une ambiance très politiquement correcte ou dire un mot plus haut que l'autre en public est très mal vu. Un peu comme si tout le monde était toujours au bord de péter une durite pour une raison X ou Y.
Bref, on ne va pas passer en revue toutes les causes potentielles, on en aurait pour des heures, d'autant que j'ai une théorie à vous proposer. Cela va vous sembler capillotracté, mais pour moi, la racine du mal c'est... le lait.
(Punaise, mais il a fumé ses chaussettes encore lui ou quoi?)
Oui, le lait. Suite au prochain numéro!